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L'immense privilège d'être parents [Terminé]

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MessageSujet: L'immense privilège d'être parents [Terminé] L'immense privilège d'être parents [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Jan - 11:33

Rappel du premier message :



L'immense privilège d'être parents

Personnage(s) Principal(aux) : Harry Potter, Draco Malefoy
Résumé : Début de la 7 ème année pour Harry Potter et ses camarades de Poudlard. Mais des visiteurs, venus de très loin vont venir mettre un peu d'ambiance dans notre bonne vieille institution anglaise . .
Rating : M
Pseudo de l'auteur : Mayra
Commentaires : Lien
Fiche par Chadot pour Riddikulus
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MessageSujet: Re: L'immense privilège d'être parents [Terminé] L'immense privilège d'être parents [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeMer 6 Fév - 20:24

Chapitre 11 : Faire toujours gaffe à ce qu'on dit.

Beau temps pour ce premier week-end à Poudlard. Nous étions nombreux à s'être installés au bord du lac, à l'ombre des arbres, histoire de se rafraîchir un peu.

C'était le milieu de l'après-midi, et après avoir passer ma matinée entière à faire mes devoirs pour la semaine prochaine avec Hermione et Ron dans la bibliothèque, Draco m'avait pratiquement sauté dessus et fait subir un interrogatoire pour savoir pourquoi je n'étais pas retourné dans la salle commune après manger comme convenu avec lui lors du petit-déjeuner. J'avais lamentablement balbutié une ou deux excuses véridiques ( il était flippant quand il était pas contente, le blondinet ! ) et avait finalement réussi à le calmer en lui disant que je lui réservais tout mon après-midi.

Que n'avais-je pas promis là !

Une fois le déjeuner terminé, mes ennuis avaient commencés.

Nous nous étions levés, Draco et moi, désireux de se trouver un coin tranquille où discuter à l'ombre dans le parc, quand Ron, Hermione, le reste des Gryffondor de septième année et Ginny, nous avaient rejoins, en fusillant Draco du regard, et vice versa.

Douloureux moment de solitude pour moi.

Juste à l'instant où j'allai leur expliquer que malheureusement, non, je ne passerai pas l'après-midi en compagnie des rouge et or, notre petite communauté s'était passablement agrandi quand tous les septième année de Serpentard nous avait rejoins, craignant certainement pour la vie de leur camarade seul au front.

Tant pis pour la discrétion, notre groupe s'était arrêtée juste au niveau des portes de la Grande salle, et tout le reste de la communauté estudiantine avait laisser tomber ce qu'elle faisait, histoire de mieux savourer le spectacle d'une nouvelle bagarre, attendu depuis la fin Juin de l'année dernière.

Les rixes Serpentard/Gryffondor avaient sérieusement dû leur manquer !

Étrangement, il ne se passa pas ce à quoi je m'attendais, c'est à dire : échanges d'insultes, de sorts et autres joyeusetés.

Pourquoi ? Parce que nos enfants ( tous les enfants des gens présents dans notre petit groupe, je vous laisse imaginer le monde que ça fait ! ) nous avaient rejoins. Impossible de faire quelque chose devant eux, on nous avait toujours dit qu'il fallait montrer le bonne exemple aux plus jeunes.

Alors que je me demandais comment j'allai me sortir de ce guêpier gigantesque, Gabrielle avait attraper mon bras, celui de Draco et nous avait dirigé vers dehors.

Après un bref instant d'hésitation, le reste du groupe nous avait suivit. Tous le reste du groupe.

Nous étions donc à présent une vingtaine, répartis au hasard sur la pelouse, ou baignant les pieds dans le lac, discutant. Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de préciser qu'à part quelques exceptions, tous ceux de ma génération étaient regroupés par maisons.

Hermione, Ron, Neville, Seamus, Dean, Lavande et Parvati étaient rassemblés sous les feuilles d'un saule pleureur à un mètre derrière moi, discutant entre eux, tout en gardant un œil sur ma personne. Juste à côté d'eux, sur leur droite, Ginny était installée entre les jambes de Blaise qui lui avait passé ses bras autour de sa taille, et semblaient n'avoir pas besoin de mots, leur regards fixés sur nos visiteurs. Ces derniers étaient pour la plupart tous dans l'eau jusqu'à mi-mollet, s'amusant à s'éclabousser. Seul Maxime et Patricia, la fille aînée de Nott et Parkinson ( Oui, ces deux-là finissaient ensemble ! Incroyable ! ) étaient assis sur la berge, regardant leurs amis, frères et sœurs chahuter dans l'eau. Le reste de notre groupe, c'est à dire, les Serpentard, étaient installés un peu devant moi, sur la gauche, et discutaient entre eux, tout en gardant eux aussi un œil sur moi. Enfin, sur Draco serait plus véridique.

Nous étions tous deux installés confortablement sur l'herbe, lui assis en s'appuyant en arrière sur ses bras et moi agréablement allongé, les bras croisés sous ma tête. De cette position, je pouvais admirer les rares nuages du ciel, adoptant des formes bizarres.

Enfin, ça c'est que je faisais croire à tout le monde.

En vérité, j'avais une vue imprenable sur le dos de Draco, que je voyais à travers sa chemise noir collé à sa peau. Miam-mioum.

Quoi ?!

Il y a que les imbéciles qui changent pas d'avis. Et j'avais bien le droit de me rincer l'œil. Draco était un spécimen gay de la plus belle espèce, et il m'offrait un régal pour les yeux. Je n'allai tout de même pas laisser passer l'occasion. De plus, le connaissant un peu mieux depuis quelques heures, je n'avais plus aucun scrupules à le mater, et avoir deux ou trois pensées que certains qualifieraient d'impures ( genre mon oncle et ma tante ).

A partir du moment où nous nous étions installés, sûrs que rien ne viendrait nous déranger, nous avions parler. Beaucoup. Énormément. Pas de choses personnelles, je me voyais assez mal lui parler de ma famille moldu, et j'aurais eu quelque problèmes à l'entendre parler de ses parents, mais de choses insignifiantes, tel que le Quidditch ( que nous adorions tous les deux ), du couple Blaise/Ginny ( allez savoir pourquoi, cela avait été un sujet hilarant pour une bonne demi-heure ) et d'autres choses comme nos bonbons préférés ( nous raffolions tous les deux des Chocogrenouilles ! ). Puis le silence s'était installé. Ce silence. Celui qui me permettait de le regarder, simplement d'apprécier ce que j'avais sous les yeux.

Draco était désirable, et il le savait. C'était pour ça qu'il avait joué de sa personne sur moi, à la fin de cette semaine, qu'il m'avait délibérément dragué, certain de son charisme et de sa réussite. Seulement, il était tombé sur un os. Je n'étais pas de ces personnes qui couchaient juste pour le sexe, il me fallait des sentiments plus ou moins forts pour passer à l'acte.

Mains maintenant, je me demandais pourquoi il avait cessé de me chercher. Quelles avaient été les termes exactes de la discussion qu'il avait eu avec ma fille ? Que lui avait-elle dit, pour qu'il change ainsi de comportement avec moi ?

Mes pensées firent dériver mon regard vers nos visiteurs.

Mes enfants et ceux de Draco s'amusaient dans l'eau, les garçons tentant d'asperger les filles. Je vis Narcissa et Jennifer s'en prendre à James pour se venger de ce qu'il leur avait fait. Thomas était venu en aide à son frère, aidé du fils de Ron et Hermione, Nicolas. Un peu plus loin, Gabrielle et Sarah tentaient d'échapper aux assauts de Zach et d'un jeune homme que je ne connaissais pas, et dont les traits ne me rappelaient personne. Certainement un moldu ou un enfant de sorciers que je ne connaissais pas.

- A ton avis, à quoi ressemble leur présent ?

La voix de Draco me tira de ma contemplation, et je le regardais, surpris. Il avait toujours le regard fixé sur les visiteurs, et il jouait négligemment avec un brin d'herbe, assis en tailleur.

- Tes enfants ne t'ont rien dit ? M'étonnai-je.

- Je ne leur ai rien demander. Mais je suppose que toi tu l'as fait.

- Effectivement, dis-je en me redressant à mon tour et en me rapprochant de lui. Qu'est-ce que tu veux savoir au juste ?

Il resta silencieux quelques secondes puis dit :

- La guerre, ils t'en ont parlé je suppose. Qu'est-ce que tu sais ?

Je pris une très grande inspiration. Le sujet devenait épineux. Lui et moi l'avions soigneusement évité tout au long de l'après-midi, et voilà qui le mettait sur le tapis. Malgré le fait que je savais à présent qu'il ne serait pas du côté de Voldemort, il m'était assez difficile de concevoir sa réaction quand il apprendrait la vérité.

- Gabrielle m'a dit qu'il était mort. Il semblerait que finalement, j'ai réussi à le tuer pour de bon, comme le laissait entendre la prophétie.

Draco me lança un drôle de regard, à mi chemin entre l'ébahissement et la peur.

Qu'est-ce que . . . ?

Euh . . .

. . . Oups ?

Je ne pris conscience de ma gaffe que deux secondes plus tard. Je lui avais parlé de la prophétie. Alors même que je n'en avais parlé à Ron et Hermione que quelques jours auparavant.

- La . . . Prophétie ?!

Je lui lançai un regard craintif.

Qu'est-ce que j'allai faire maintenant ? Le connaissant, il n'aurait de cesse de savoir de quoi il retournait jusqu'à que je lui dise tout.

- Une prophétie ? Quelle prophétie ? J'ai jamais parlé de prophétie, moi ! Je ne sais même pas ce qu'est une . . .

Son regard d'avertissement me disant de ne même pas penser à lui mentir suffit à arrêter mon semblant de tentative d'échappatoire. Il était loin d'être bête et était bien décidé à me le faire comprendre.

Je soupirai.

- Quelle prophétie, Harry ? Me redemanda-t-il d'une voix plus douce.

J'ouvris la bouche, pensant que cela suffirait à m'aider à trouver quoi lui répondre, mais je dû la refermer rapidement, car rien ne venait. Je répétai ce manège trois fois avant de comprendre que la magie ne fonctionnait pas à tous les coups.

- Ok, soupira-t-il, voyant que je ne trouvais rien à dire. Ne me dis rien, je comprends. Après tout, il y a seulement deux jours on en était encore à se taper dessus.

En fait, il y a seulement deux jours, il me courrait après, mais on n'allait pas s'arrêter à si peu.

- Excuse-moi, mais . . . Je ne te fais pas assez confiance pour te confier quelque chose d'aussi personnel. De plus, ça serait injuste envers Ron et Hermione qui ont dû attendre un an avant de connaître la vérité.

Il me jeta un regard emplie de curiosité, mais il ne dit rien. Il savait que je resterai muet comme une tombe.

- Que t'a-t-elle dit d'autre ?

Je lui envoyai un remerciement subliminal. Il abandonnait. Mais je savais que c'était temporaire.

- Rien, répondis-je. Gabrielle ne veut pas me parler de l'avenir. Elle a peur de dire quelque chose qui pourrait changer ce qu'ils connaissent.

J'entendis Draco pouffer.

- Ouais, je l'ai déjà entendu celle-là. Elle me l'a dit aussi.

- Ah bon ?

Me revint alors la discussion - ou plutôt dispute - qui s'était déroulé dans la salle commune la veille au soir. James avait reproché à Gaby d'avoir parler à Draco, de peur que son intervention ai changé les données de leur présent. Ils avaient aussi parler d'un certain Sirius. Qui était-il ?

- De quoi exactement vous avez parlé avec Gaby ? Demandai-je. Vous êtes resté ensemble un sacré bon moment quand même. Et comment tu sais que James et Gabrielle sont légilimens ?

Il sourit.

- Je dois répondre laquelle d'abord ?

Je lui rendis son sourire, ignorant les exclamations étonnés venant de la troupe des Gryffondor derrière moi.

- Celle que tu veux.

- Hier soir, Gabrielle m'a énuméré les nombreuses qualités de son père, me dit-il d'un ton badin, ainsi que les raisons qui, d'après le moi du futur, m'aurait poussé à te côtoyer. Rien que ça, ça a prit pas mal de temps. Si je ne savais pas ce que je savais, j'aurais dit que tu lui as tapé dans l'œil.

Il me fit un clin d'œil suggestif et je rigolai.

- Quand à la légilimencie, je le sais parce que moi-même je le suis. J'ai vite compris qu'ils l'utilisaient, mais à un niveau plus élevé. Beaucoup plus élevé. Je ne suis même pas sûr que Severus le pratique aussi bien, ajouta-t-il pour lui-même.

Je lançais un regard curieux vers les enfants.

- Quel besoin aurait-ils de pratiquer la légilimencie ? Demandai-je, les sourcils froncés. Toi, je veux bien, on est en temps de guerre. Mais eux ?

Nous partageâmes une œillade inquiète.

- Et si . . . Commençai-je, avant que Draco ne m'interrompe.

- On se fait peut-être tout simplement des idées. Après tout, rien ne nous dit que tu ne le leur a pas enseigné, juste par mesure de précaution. T'as dû virer légèrement paranoïaque avec tout ce qui te tombe sur le coin du nez.

Regard étonné envers Draco. Sa dernière phrase avait été dite de manière si douce que j'ai cru un instant qu'il s'inquiétait pour moi. Mais je devais me faire des idées. Il n'avait absolument aucune raison de s'inquiéter.

- Ce n'est certainement pas moi qui le leur ai enseigner, dis-je. Je ne m'y connais pas, et rien qu'en occlumencie, je suis une véritable bouse. Rogue me l'a suffisamment répété comme ça. C'est certainement mon futur mari qui leur a tout apprit.

Il me lança un regard curieux que j'interceptai. Puis ses yeux évitèrent les miens, les joues rouges.
J'avais dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?
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MessageSujet: Re: L'immense privilège d'être parents [Terminé] L'immense privilège d'être parents [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeMer 6 Fév - 20:28

Suite et fin du chapitre 11

C'était tout sauf ce à quoi je m'attendais. Quand on m'avait dit que les Serpentard organisaient toujours une soirée pour fêter la première semaine de cours terminée, je m'étais dit que ce serait un truc badin et cool, style karaoké entre potes ou dîner en famille. Ambiance calme et sereine quoi.

Sauf que ça tournait plus à une soirée version Gryffondor.

Tous ceux en dessous de la cinquième année avaient été envoyés se coucher sans autre forme de procès, les plus vieux ignorant les cris de protestations et étouffant toutes tentatives de rébellion dans l'œuf grâce à de solides et convaincantes menaces. J'en frissonnais encore.

Une fois les plus jeunes enfermés dans leurs dortoirs, des bouteilles d'alcool toutes plus différentes les unes que les autres étaient apparus comme par enchantement de derrière coussins, tableaux et tapisseries, et la soirée avait commencé.

Il était à présent près de minuit et la moitié de la salle commune était totalement beurrée et commatait ici et là au hasard de la pièce.

Y compris un certain blond de ma connaissance, que l'alcool désinhibait joyeusement.

Rien ne pouvait certifier qu'il avait bu, en dehors de ses joues légèrement colorés, de sa chemise entrouverte laissant apparaître le haut d'un torse pâle et de son babillage incessant.

Il était assis dans un canapé à côté de Blaise et tout deux vantaient les qualités - ô combien nombreuses ! - de notre professeur de potions vénérés.

Inutile bien sûr de préciser que moi-même ayant bu plus que de raison ( fallait bien profiter de l'absence d'Hermione pour se taper une bonne cuite de temps à autres ), je trouvais leur sujet de discussion plus intéressant que cela aurait pu être possible en temps normale.

- Il a des doigts de fées ! Assena Blaise, les yeux partant en sucette et louchant visiblement sur sa bouteille qu'il tenait d'une main très peu certaine près de son torse. Il faut au moins bien ça pour pouvoir réaliser aussi bien des potions aussi compliqués que celle qu'il fait pour Pomfresh.

- Ouaip ! Répondit Draco, et il y a pas que ces mains qu'il a de super. Toooout le reste de son corps aussi. Je l'ai croisé une fois alors qu'il sortait de sa douche torse nu . . . Mamamia ! J'avais jamais rien vu d'aussi croustillant de toute ma vie !

Il leva sa bouteille de Whisky Pur Feu comme si il voulait porter un toast, puis il continua :

- Enfin, ça c'était jusqu'à ce que je vois Harry sortir de sa douche ce matin, rigola-t-il en me faisant un clin d'œil coquin.

Je ne m'étais donc pas trompé, il m'avait bel et bien mater ce matin quand nous nous étions habillés.

Cette idée me rendit bizarrement heureux. Peut-être parce que je ne m'étais pas gêné moi, et que j'avais espéré qu'il en fasse autant . . . Voir plus, beaucoup plus.

Oups, l'alcool me faisait penser deux ou trois choses que je n'avais pas forcément envie de voir en face.

Grognant et m'étirant, le corps courbaturé par la fatigue de cette semaine épuisante et riche en émotions, je me concentrais sur ce que se disait mes deux Serpentard préférés.

- . . . Une chute de reins à damner un saint, et des fesses rebondies que je suis sûr qu'elle sont plus que fermes. Et puis cette peau halée que t'as envie d'y goûter juste pour voir si c'est aussi sucré que ça en a l'air, et ses cheveux bruns . . .

Mon esprit déconnecta à ce moment-là du récit fort intéressant de Draco car celui-ci me regardait . . . Une drôle de lueur dans le regard.

Et j'avais compris qu'il me décrivait, moi.

Ainsi, il n'avait pas oublié ses projets de départ : Potter dans son lit !

Pas que l'idée me déplaisait, mais si ce n'était que pour ça, c'était quand même dommage . . . Oh et puis non, hein ! Moi aussi, je trouvais qu'il était très attirant et je voyais pas trop l'intérêt d'attendre d'être amoureux. Après tout, on dit qu'on ne tombe amoureux qu'une fois et il y avait une chance sur un milliard que pour moi cela tombe sur Draco ( nda : si tu savais . . . :p ).

Mes pensées furent interrompues par un Draco Malefoy se levant de son canapé, alors que Blaise semblait s'être assoupie, prenant sa bouteille pour un nounours. Draco s'avança jusqu'à moi et s'assit à califourchon sur mes hanches.

Euh . . . Au secours ?

- On peut savoir ce que tu es en train de faire au juste là, Draco ? Demandai-je avec ma plus belle voix de professeur mécontent ( rajoutez-y un demi-litre de Whisky Pur feu et deux bouteilles de Biéraubeurre et vous aurez à peu près la vrai vision de ma voix à ce moment-là ).

Il me fit une moue tout ce qu'il y a de plus adorable ( mais si vous savez, celle qui vous pousse inopinément à pincer la joue de votre interlocuteur tout en gagatisant comme un vieux débile ! ) et me dit :

- Blaise, il veut plus parler avec moi, alors j'ai décidé que j'irai m'amuser avec toi.

Il passa une langue mutine sur ses lèvres.

La chaleur de la salle commune augmenta d'une bonne dizaine de degrés en un temps record d'un dixième de seconde.

Comment cela se fasse-t-il ?!

- Euh . . . Ouais, si tu veux, mais je crois plutôt que tu vas aller te coucher. Tu m'as l'air bien fatigué et pas du tout en état de savoir ce que t'es en train de faire.

Je le repoussai gentiment et il descendit de mon corps, aussi docile qu'un chien bien dressé. Il fit la moue.
- Je vais au lit que si tu viens avec moi.

Sa voix avait prit des accents enfantins. C'était adorable. Je ne résistai pas assez longtemps pour ne serait-ce qu'y penser.

Il dû voir mon approbation sur mon visage ( ou alors il s'en foutait royalement et n'en faisait qu'à sa tête ) car il m'attrapa brusquement par la main avant de nous diriger vers l'escalier qui descendait vers les dortoirs.

Notre chambre était vide, tous étaient encore en train de cuver leur alcool à l'étage au dessus.

Draco se précipita sur son lit et y sauta avec une joie non feinte.

- Tu viens ? Me demanda-t-il en me tendant sa main.

- Tu vas d'abord te changer pour la nuit, lui dis-je.

Il me fit une moue pas contente, puis son visage s'éclaira et il partit s'enfermer dans la salle de bain avec son pyjama. Je profitai de cette occasion pour me changer à mon tour et enfilai un pantalon de survêtement que je laçai au moment où Draco revenait dans la chambre.

Il monta sur son lit, et me fit signe de la main de le rejoindre.

Je m'avançai vers lui et tentai de la mettre au lit, histoire de pouvoir aller me coucher à mon tour.

- Non, t'as dit que tu viendrais dormir avec moi, gémit-il quand il comprit que j'avais l'attention de passer la nuit dans mon propre pieu.

- Je n'ai jamais dit ça. Tu m'as dit que tu allais te coucher et tu m'as proposer de t'accompagner, jamais tu n'as dit que l'on dormirait ensemble.

Ruse de Serpentard, je vous l'accorde. Mais après tout, j'étais dans la bonne Maison pour ça.

Je vis sa lèvre inférieur trembloter légèrement, mais il me tourna le dos et s'enfuit sous ses couvertures.

Apparemment, il s'était décidé à me faire du boudin.

- C'est pas juste que tu m'aimes pas.

Euh . . . Qu'est-ce que j'étais sensé répondre à ce genre de choses, moi ?!

Soupirant devant mon âme décidément beaucoup trop Gryffondor qui me poussait à réconforter le mignon petit serpent, je grimpai sur le lit de Draco et m'asseyais à côté de lui.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Je sais bien que tu m'aimes pas, et c'est pas juste, parce que moi je t'aime et que je peux pas changer ça.

Ohlàlàlàlà ! Un Draco Malefoy totalement bourré n'était pas un cadeau du ciel. Le voilà qui me sortait qu'il m'aimait maintenant ! Quand il se réveillera le lendemain matin, j'aurais plutôt intérêt à être très loin si vous voulez mon avis.

- Écoute Draco, tu ne m'aimes pas. Je te rappelle tout de même que nous nous sommes haïs pendant six ans, et que ça fait qu'une journée qu'on essaye d'établir un semblant d'amitié entre nous. Et j'espère pour moi que tu ne te souviendras pas de cette discussion demain matin, murmurai-je à moi-même.

- C'est pas vrai, réagit-il vivement en s'asseyant face à moi, sa bouderie cessant visiblement. Moi, je t'aime depuis longtemps. Longtemps, longtemps. Avant même que tu viennes dans ma Maison. Bon, c'est vrai qu'avant je t'aimais pas beaucoup, mais maintenant, c'est plus vrai. C'est plus vrai depuis notre sixième année. Depuis que tu m'as souri en t'excusant parce que tu m'avais bousculé sans faire exprès, conclu-t-il avec un petit sourire.

Je clignai des yeux une fois.

Puis une deuxième.

Avant que mon cerveau ne se reconnecte et comprenne les phrases et les mots qui était sortit de la bouche de Draco.

Il y avait surchauffe au pays de mes neurones, là !

Bon reprenons depuis le début. Draco disait m'aimer. Jusque là, ok. Après tout, le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas, hein ? Ou alors, la bouteille, mais les deux se valaient de toute façon.

Ensuite, Draco disait m'aimer depuis près d'un an ?!

Là, il y avait cafouillage. Je n'y croyais pas du tout. Et puis, c'était quoi cette histoire de bousculade ? Si je lui étais rentré dedans par accident, je ne me serais jamais excusé en souriant, et surtout pas à lui. Enfin à l'époque tout du moins.

- Tu ne m'avais pas reconnu, t'étais trop occupé à rire avec Weasley et Granger.

Notez le changement de termes : Draco ne les avait pas nommer par ses surnoms débiles.

- C'est toi qu'est débile ! Répliqua-t-il en écho de mes . . .

Pensées ?!

- Bah quoi ?! Fit-il l'air le plus innocent du monde. Tu le sais très bien que je suis légilimens.

J'écarquillai grandement les yeux, quitte à me les éclater.

Il arrivait à lire dans mon esprit sans baguette ?!

- Bien sûr que non, dit-il en levant les yeux au ciel, c'est juste que tu m'as pas vu lancer le sort, t'étais trop plongé dans tes pensées. Mais moi je veux savoir à quoi tu penses vu que tu veux pas parler.

Je le fusillai du regard.

- T'as pas le droit de faire ça !

- M'en fiche ! Répliqua-t-il, boudeur.

Il me fit la moue, puis . . .

- Pourquoi tu m'aimes pas ?

Argh ! La question piège.

- C'est pas une question piège ! Fit Draco d'un ton exaspéré. Je veux juste savoir pourquoi tu m'aimes pas, pour savoir ce que je dois faire pour que tu m'aimes.

Je soupirai.

Je ne comprenais pas ce qu'il me disait. Pourquoi devrait-il changer ?

- Bah, si tu m'aimes pas comme je suis maintenant, c'est parce que j'ai changé. Alors je veux savoir ce que j'ai changé pour que tu m'aimes plus tard.

- De quoi ?!

Son discours était de plus en plus incohérent. Il avait l'air d'être sûr et certain que je tomberai amoureux de lui un jour !

- Bah bien sûr que tu vas tomber amoureux de moi, me dit-il comme si c'était une évidence. Autrement je vois pas pourquoi tu vas m'épouser et avoir sept enfants avec moi.

Silence radio dans le cerveau de Survivant.

- Harry ?

Désolé, mais je suis absent pour le moment, veuillez laisser un message après le bip sonore, merci.

- 'Ry ?

Il y avait des parasites sur les ondes cérébrales de mes neurones.

- Mon chéri ?

Rebranchement cérébrale, effacement des mauvaises ondes et lectures des messages enregistrés.

De quel droit il m'appelle mon chéri ?! Et . . . Il venait de me dire que . . . Mais . . . Pourquoi . . . Comment . . . Qui . . . D'où il avait bien pu sortir une connerie pareille ?!

- Bah, c'est Gaby qui me l'a dit, tu sais quand on a parlé hier soir, elle voulait me voir pour savoir si je te draguais juste pour le plaisir ou autre chose, alors je lui ai dit que j'étais amoureux de toi depuis longtemps - enfin elle l'a plutôt lu dans ma tête - et alors elle m'a dit que je devais faire attention à ce que je faisais parce que dans l'avenir je me marierai avec toi et que j'étais son second père et que fallait pas que je te fasse souffrir parce qu'autrement elle s'en serait prise à moi pour te venger.

Draco me regarda dans le blanc des yeux, curieux de savoir ce que je pensais, et j'y lu qu'il croyait très fort à ce qu'il disait . . . Que c'était la vérité . . .

Je sentis deux bras fort me rattraper alors que je m'évanouissais avant que ce ne soit le trou noir total.
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MessageSujet: Re: L'immense privilège d'être parents [Terminé] L'immense privilège d'être parents [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Fév - 14:46


Chapitre 12 : Toute la vérité, rien que la vérité

J'étais réveillé depuis une bonne dizaine de minutes. Et depuis tout ce temps, j'essayais tant bien que mal, d'ouvrir les yeux. Chose ardue quand un troupeau d'hippogriffes entreprenaient des claquettes dans votre pauvre petit cerveau malade. J'avais comme qui dirait, l'impression d'avoir passer ma tête dans un broyeur, et le faible lumière que laissait passer mes paupières à peine entrouvertes suffisait à terrasser le courageux lion que j'étais.

Prenant une bonne grande inspiration, je tentai la tout pour le tout et ouvris délicatement mon œil droit. La lumière agressa douloureusement ma rétine, et je tentai de faire fi du deuxième troupeau qui venait aimablement de s'inviter. Je grimaçai de douleur et ouvris mon second œil. Le nombre d'hippogriffes venait de doubler.

Ô joie !

Grimaçant, la bouche pâteuse, le regard flou ( malgré que je n'avais plus besoin de lunettes, le matin au réveil, fallait une certaine habitude à resituer convenablement ses yeux ), le corps courbaturé de ma mauvaise nuit et les fringues froissés comme c'était pas possible, je compris que je m'étais tapé une cuite. Et une bonne si j'en jugeai par mon état de ce beau matin de dimanche.

Je lançai un regard autour de moi. La chambre était vide.

C'était pas normal ça. Habituellement, j'étais pas le dernier levé. De plus, fallait que je comprenne, comment j'avais pu me retrouver avec un gueule de bois. Une petite potion s'imposait.

Sortant difficilement du lit, je m'approchai de ma valise et l'ouvris. Heureusement que j'avais toujours une fiole d'anti-gueule de bois sur moi au cas où, et merci à Hermione de nous les préparer ( non sans avoir oublier de nous crier dessus pendant un quart d'heure alors que la potion n'était pas encore ingurgité ).

J'attrapai victorieusement le précieux nectar, ouvris la bouteille et avalai d'un trait la potion âcre.

Les effets commencèrent à se faire ressentir et je partis me laver en attendant qu'elle est totalement effacé mon état lamentable et que j'ai récupéré tout mes souvenirs.

Un quart d'heure plus tard, j'étais fin prêt et je me rappelai ce qui m'avait valu mon état : la soirée de beuverie des Serpentard, coutume présente depuis des années à chaque fin de première semaine de cours. Je continuai à remonter le fil de mes souvenirs, m'arrêtant sur certains pour le plaisir ( Blaise s'endormant avec sa bouteille, fallait que j'aille vérifier si il la tenait toujours ! ) et arrivai au moment où j'étais monté coucher Drago.

Un coup d'œil sur son lit. Vide.

Il était déjà debout.

Son lit me rappela alors autre chose . . . Et je faillis en défaillir à nouveau !

Mon cœur jouait du tambour, en écho à mes hippogriffes de tout à l'heure, et mon souffle était laborieux.

Drago m'avait dit m'aimer. Et avait dit que Gabrielle lui avait confier qu'il était mon futur mari et second père de mes enfants !

Une explication s'imposait avant que je n'y crois réellement. Après tout, il était totalement bourré la veille et il pouvait avoir dit ça sous le coup de l'alcool, se fichant de moi.

Résolu par cette idée, je sortis du dortoir et remontai vers la salle commune.

Une salle commune dans un état désolant. Les corps étaient éparpillés ici et là, et des cadavres de bouteilles étaient nichés là où on s'y attendait le moins, genre dans le nez de l'une des statues de Salazar Serpentard décorant la salle ou sur le lustre, situé à plusieurs mètres de hauteur; suis-je obligé de préciser.

Mon regard s'attarda sur une vision étonnante et à mourir de rire : Blaise n'avait pas lâché sa bouteille depuis hier soir.

Je réprimai violemment le fou rire qui pointait le bout de son nez et décidai d'aider ce pauvre malheureux avant que quelqu'un d'autre que moi ne le trouve dans cet état.

- Blaise, chuchotai-je en le secouant un peu. Blaise, réveille-toi.

Il grogna un peu, gigota beaucoup et se retourna complètement, son visage face au dossier du canapé, me signifiant par là qu'il ne souhaitait pas être réveillé.

Pestant contre cet imbécile heureux, je jetai un regard autour de moi et pris alors conscience d'une chose : Draco n'était pas là.

Avec un froncement de sourcils, je me demandai où est-ce qu'il avait bien pu passer. Si il n'était ni dans la chambre, ni dans la salle commune, c'est qu'il était sortit des cachots. Et pourquoi partir aussitôt après une soirée de beuverie si ce n'était pour échapper à quelque chose . . . Ou à quelqu'un.

J'en ressentis des frissons d'appréhension. Pitié, dites-moi qu'il n'était pas parti parce qu'il se souvenait de m'avoir dit une quelconque vérité la veille.

Le bruit de voix me sortit de mes pensées, et mon regard se dirigea vers l'endroit d'où elles provenaient : le pan de mur nu qui permettait d'entrer dans la salle commune.

- . . . Vouloir de le lui avoir dit ?

Je reconnus entre mille la voix de Drago. Il venait ici, accompagné de quelqu'un qui lui répondit :

- Comment veux-tu que je le sache, ce n'est pas ma fille jusqu'à preuve du contraire. Mais d'après ce que tu m'as dit, je pense plutôt que c'est son frère qui t'en voudra. Lui n'avait pas l'air d'accord avec la décision de Gabrielle de . . .

Rogue s'interrompit quand il entra dans la salle commune derrière Drago et qu'il me vit.

- Mr Potter. Vous êtes réveillé.

Je le fusillai du regard. Ce ne se voyait pas peut-être ?

- Drago donnes-en quelques une à ton nouvel ami, et occupe toi ensuite des autres, fit Rogue en me rendant mon regard et en donnant des fioles à Drago.

D'ailleurs, ce dernier évitait soigneusement d'éviter mon regard, ce qui me donnait une certaine appréhension.

- Vu ton état d'hier soir, ne pus-je m'empêcher de dire en attrapant ce qu'il me tendait, je pensais que tu dormirai au moins jusqu'à midi.

Je n'attendis pas de réponse et jetai un œil sur ce qu'il m'avait donné : de l'anti-gueule de bois. Avec ça, pas de doute, Blaise allait se réveiller à présent !

- Va falloir que l'on parle, Harry, chuchota Drago au creux de mon oreille en passant à côté de moi pour me dépasser.
Son souffle contre ma nuque m'arracha un frisson. Je me serai volontiers filer des baffes. Ce corps ne pouvait-il donc pas se maîtriser ?!

Je me penchai vers Blaise et le réveillai plutôt violemment.

- BLAISE ! Hurlai-je dans ses oreilles, se faisant se retourner le regard meurtrier de Rogue sur moi et surtout, réveiller en sursaut un certain métis qui eut l'air perdue et hagard pendant plusieurs secondes, avant que je ne lui colle dans le bec le goulot de la bouteille de potion.

- Potter, nous nous passerons de vos vocalises à l'avenir, entendis-je gronder Rogue derrière moi, me faisant sursauter.

Il était beaucoup trop près pour ma propre survie.

- Harry ?

Blaise me sauva bien malgré lui car son intervention fit faire demi-tour à Rogue, non sans qu'il m'ait copieusement avadakédavriser du regard avant.

Je me tournai vers Blaise et le vis en train de jeter un coup d'œil suspicieux à la bouteille qu'il tenait toujours serré contre lui provoquant ainsi mon éclat de rire.

- Oooh, c'est bon, ronchonna-t-il en balançant le cadavre de bouteille sur le sofa à côté de lui.

- Elle a été de bonne compagnie au moins ? Demandai-je sans pouvoir m'en empêcher avant de redoubler d'hilarité face à son regard meurtrier.

Il m'ignora et partit en direction du dortoir, alors que je passai à la victime suivante.

A nous trois, nous mîmes une dizaine de minutes à réveiller tout le monde et à leur faire ingurgiter la potion. D'après ce que je compris parmi les divers grognements de Rogue, ce n'était pas la première fois qu'il était amené en catastrophe pour faire dessoûler toute sa maison. Ca devait lui faire plaisir, tiens ! Mais bien sûr, il n'enlèverait pas de précieux points à ses petits chouchous, contrairement à McGonagall qui s'y reprendrait deux fois plutôt qu'une, histoire de nous faire comprendre la leçon.

Alors que j'envoyai Nott se laver après l'avoir trouvé ronflant enroulé dans une moquette verte et suspendu aux tringles des rideaux ( je ne préférai même pas savoir comment il avait pu atterrir là ) qui donnait l'illusion qu'il y avait une fenêtre derrière, je remarquai qu'il ne restait plus que moi et Drago dans la salle. Ce dernier était en train de faire disparaître les dernières bouteilles vides qui se trouvaient encore dans la pièce.

J'hésitai sur la conduite à tenir. Lui voulait me parler, mais moi j'ignorai si je voulais savoir ou pas la vérité, si vérité il y avait. Ce qu'il m'avait dit hier soir pouvait aussi bien être dû à l'alcool et être totalement faux. Oui mais dans ce cas-là, pourquoi l'aurait-il dit ? A moins que seul une fraction soit la vérité ? Et si ce n'était pas le cas, si tout était vrai ? Comment réagir ? Que faire ? Qu'attendait-il de moi ?

- Harry ?

Je me tournai vers Drago qui venait de m'interpeller. Il se tenait à quelque mètres de moi, les bras croisés, le regard décidé.

- Quoi ?

Il parut soulagé.

- Au moins, tu ne me fuis pas, c'est déjà un bon point. Je pense qu'une petite discussion s'impose. Enfin, seulement si tu te souviens de ce qu'il s'est passé hier soir.

J'eus la fugace idée de faire comme si je ne savais rien et de paraître ignorant, mais je rejetai bien vite cette idée : ma curiosité naturelle me ferait vite mettre les pieds dans le plat.

- Je crois aussi que nous devons parler, dis-je, le souffle légèrement coupé par l'appréhension.

Il hocha la tête.

- Autour d'un bon petit-déjeuner, ce sera mieux, fit-il en sortant de la salle commune, me précédant.

Je le suivis docilement, et je pu admirer son dos, ainsi que ce qui se trouvait plus bas, tout à loisir alors que nous remontions des cachots pour la Grande Salle. A aucun moment il ne fit un geste pour me permettre de le rattraper ou ne me rejoint. Ce fut dans un silence lourd que nous pénétrâmes dans une Grande Salle plutôt vide à cette heure matinale pour un dimanche matin.

Nous nous dirigeâmes vers la table des Serpentard, particulièrement vide, du fait de l'absence d'un bon quart de la maison et notre petit déjeuner commença dans un silence aussi lourd que celui du couloir.

C'était assez stressant, et mon estomac ne cessait de faire des nœuds, m'empêchant de savourer mes œufs brouillés et mes toasts à la confiture d'abricot.

- Tu devrais manger, Harry, ça t'aidera à éliminer l'alcool qui doit te rester dans le sang.

Je ne lui répondis pas, ne le regardai pas, continuant à tritouiller mon assiette du bout de ma fourchette, un air revêche scotché sur le visage.

Un soupir me parvint de Draco assis en face de moi, et j'entendis le son de sa fourchette qu'il posa à côté de son assiette.

- Écoute Harry, commença-t-il en murmurant, je suis vraiment désolé pour hier soir, je n'aurais pas dû boire autant. Je ne pensais pas que j'aurais pu te dire . . . Ça, sous le coup de l'alcool.

Je relevai la tête et croisai son regard. Le gris de ses iris avait un air triste et coupable.

- J'aurais préféré que tu ne l'apprennes pas de cette manière, crois-moi.

Je ne dis rien et continuai à le regarder. Je savais très bien qu'il attendait que je réagisse, mais je voulais qu'il répète ce qu'il m'avait dit hier, cette fois-ci sans l'alcool pour me faire croire qu'il délirait totalement.

- Harry, me supplia-t-il presque, dis quelque chose, je ne supporte pas quand tu restes muet comme ça.

Son regard ne cessait de lancer des coups d'œils autour de lui, comme si il craignait que quelqu'un écoute notre conversation, mais les personnes les plus proches étaient à une dizaine de places de nous et c'était des premières années. Notre discussion n'avait absolument aucun intérêt pour eux.

- Tu as dit que Gaby t'avais avoué que tu étais son second père et mon mari. Est-ce la vérité ?

Question directe qu'il ne supportait que deux réponses plausibles. A lui de jouer, la balle était dans son camp.

- Oui.

Mes mâchoires se contractèrent et un violent frisson parcourut mon dos. Pourquoi ressentais-je autant de plaisir à entendre cette nouvelle ?

- Tu as dit aussi . . .

Ma voix s'étrangla, et je me raclai discrètement la gorge avant de reprendre :

- Tu as aussi dit que tu m'aimais depuis l'année dernière.

Il fallait qu'il réfute au moins ça, pitié !
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MessageSujet: Re: L'immense privilège d'être parents [Terminé] L'immense privilège d'être parents [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Fév - 14:51

Suite et fin du chapitre 12

Il me lança un regard et un sourire qui avouèrent clairement " coupable " .


Je relâchai ma respiration que j'avais inconsciemment retenu.

Et maintenant, qu'est-ce que j'étais censé faire ? Quand j'avais pensé à lui demander la vérité, je n'avais pas réfléchit plus loin, ni aux différentes possibilités que cela m'offrait. A présent que j'étais face à la chose, il me fallait lui dire quelque chose, même n'importe quoi. Je ne pouvais pas le laisser sans réponses.

Je pris alors mon courage à deux mains et tentai de dire quelque chose.

- Salut vous deux ! Bah dites donc, vous êtes levé de bonne heure pour des gens qui ont fait la fête toute la nuit !

Malheureusement, James venait de me couper dans mon élan.

Je me tournai vers lui alors qu'il s'asseyait à côté de moi et remarquai Gaby, Zach et Sarah l'accompagnaient. A la lueur des nouvelles données que je venais de recevoir, je m'empressai de leur trouver un point commun avec Draco.

Ce ne fut pas bien long. Et je compris pourquoi en dehors de mes traits, je trouvais qu'ils ressemblaient à quelqu'un de ma connaissance. Comment avais-je pu être aussi aveugle ? Leurs cheveux arboraient cette couleur indéfinissable qui étaient la marque de fabrique des Malefoy, difficile de pouvoir passer à côté. Quand à leurs yeux, ils étaient tout comme leurs cheveux, la judicieux mélange de Draco et moi, mais inversé pour l'un et l'autre.

- Pourquoi tu nous regardes comme ça, Harry ? Me demanda Gaby quand elle intercepta mon regard.

- Je regardai quels traits de Draco vous aviez hérité.

Le temps sembla alors s'arrêter pour les quatre amis, tous arrêtés dans l'élan de ce qu'ils étaient en train de faire, ce qui donnait des poses assez comiques, dont celle de Sarah, sa cuillère stoppé à deux centimètres de sa bouche.

Puis, Gaby se tourna vivement vers Draco, le fusillant du regard et ouvrant la bouche pour dire quelque chose. Mais James fut le plus rapide.

- Pourquoi tu le lui as dit ?

Contrairement ce à quoi je me serai attendu, la question n'était pas destiné à Draco, mais à Gaby.

- J'ai rien dit à personne, se défendit-elle. C'est Draco qu'a vendu la mèche.

- Pourquoi tu lui as dit ? S'exclamèrent alors à l'unisson James et Gaby en se tournant d'un air meurtrier vers Draco.

Je n'aurais pas voulu être à sa place à cet instant.

Draco paru décontenancé pendant quelques secondes puis il se reprit, et lança un regard glacial sur les jumeaux. Son allure Malfoyenne était de retour après tout ce temps.

- Je ne vous permet pas de vous adresser à moi sur ce ton. Et pour votre gouverne, sachez que ce n'était pas intentionnel. J'ai parlé sous le coup de l'alcool présent à doses trop forte dans mon sang. Si seulement votre père avait voulu boire autant que nous, il ne s'en serait pas souvenu.

Ah bah vlà, que ça allait être de ma faute maintenant !

- C'est papa, fit Gaby en retournant à son porridge.

- Hein ?! Fit intelligemment Draco.

Je devais avouer que je ne comprenais pas non plus pourquoi elle avait dit ça.

- Harry, c'est papa, et toi, c'est Père, expliqua patiemment Gabrielle, comme si elle n'était absolument pas en train de sortir une énormité. C'est plus simple pour vous différencier à la maison. Je me vois mal appeler l'un de vous deux maman.

Sarah et Zach pouffèrent, vite suivit des jumeaux.

Draco et moi, nous nous contentâmes de nous lancer un regard blasé.

- Blague à part, reprit James en se tournant vers moi, comment tu te sens ? On a rien dit quand on est arrivé parce qu'on savait pertinemment que vous n'étiez pas en aussi bon terme qu'à notre époque quand vous étiez à Poudlard. Père et papa nous ont suffisamment répété qu'ils s'étaient trouvé par une espèce de miracle alors qu'ils étaient en septième année. On a rien fait, rien dit parce qu'on voulait que tout soit fait par vous-même. Enfin du moins, jusqu'à ce que Gaby vende la mèche.

- Je t'ai déjà dit, expliqua patiemment Gabrielle à son frère, que je n'avais pas eu le choix. Je préférai mettre Draco au courant pour qu'il arrête de draguer Harry au risque de le faire définitivement fuir. Bon par contre, je ne m'attendais pas à ce qu'il m'avoue qu'il était amoureux de lui depuis déjà un sacré bout de temps.

- J'ai rien avoué du tout, tu es entré dans ma tête, s'offusqua Draco.

- Si j'avais compter sur toi pour avoir la vérité, j'y aurai encore été dans trente ans.

Tout le monde éclata de rire à la table, sauf le principal intéressé.

- Nous aussi on peut rire ? Demanda Blaise alors qu'il se glissait à ma gauche.

Un silence pesant s'abattit sur la table.

- Dites-le si je dérange, ce sera plus simple, fit Blaise, sans même s'énerver pour notre comportement.

- C'est rien, Blaise, intervint Zach, c'est juste qu'Harry vient d'apprendre que Draco était son futur mari, et donc par extension, le futur père de ses futurs enfants.

Cinq paires d'yeux fusillèrent Zach sur place.

Non mais quel con ! Sortir un truc pareil en toute impunité à Blaise, c'était vraiment pas malin !

- Ah ça y est, ils sont au courant ? C'est pas trop tôt.

- Quoi ?! S'exclama Draco en même temps que moi en envoyant un regard abasourdi sur Blaise.

D'après les mines surprises des autres, ce n'étaient pas eux qui le lui avaient dit.

- Depuis quand tu le sais ? Demanda Draco, offusqué.

- Je ne le savais pas, j'avais seulement des soupçons. Quand j'ai vu la tête des tes enfants et ceux de Potter, j'ai tout de suite deviné. Et j'ai aussitôt compris que Gaby et James avaient préservé le secret, histoire d'éviter la crise cardiaque à Harry.

- Et pourquoi moi, je l'aurais bien supporté ? S'indigna Draco.

- Honnêtement Draco, avant de me sortir un truc pareil, tu devrais penser à mettre un sort de Silence sur ton lit, t'es pas discret quand tu fantasmes. Tout le monde dans le dortoir sait que tu rêves d'Harry depuis près d'un an maintenant.

Les quatre autres éclatèrent de rire, alors que Draco ouvrait la bouche sur un cri indigné inarticulé. Même moi j'avais du mal à me retenir de rire, malgré le fait que j'étais légèrement offusqué d'apprendre de cette manière que Draco faisait des rêves érotiques sur ma personne.

- Pourquoi vous riez tous aussi fort de si bon matin ? Fit soudain la voix d'Hermione.

Je me tournai vers elle et découvris qu'elle était suivit de Ron, Thomas et Nicolas.

- Vous déjeunez avec nous ? Proposa Sarah aux nouveaux arrivants, alors que j'essayais de savoir comment j'allai annoncer la nouvelle à mes amis sans provoquer de morts.

Ils s'installèrent de part et d'autres de nous, bien qu'à contre-cœur pour Ron, Thomas vint se serrer contre moi puis Hermione redemanda :

- Alors de quoi vous discutiez ?

Je regardai les jumeaux, leur laissant finalement le choix sur à qui dire la vérité. Ils échangèrent une œillade avec leurs amis et . . . Éclatèrent à nouveau de rire.

Narcissa, Jennifer et Maxime choisirent ce moment pour nous rejoindre. Cela faisait du monde à la table des Serpentard, tout à coup. Les jumelles s'installèrent à la droite de Draco, zone libre, puis Maxime s'installa juste après elles.

Inconsciemment, je leur jetai un regard, comme avec Gabrielle et James quelques minutes auparavant. Je remarquai alors que les jumelles me ressemblaient étrangement. Brunes aux yeux verts brillants, le teint légèrement mat, elles ne ressemblaient pas tellement à leur Père. Maxime par contre lui, était le portrait parfait d'un Malefoy. Il aurait pu être le jumeau de Draco. Je regardai enfin Thomas qui déjeunait à ma gauche, ayant pousser Blaise de sa place. Il était brun, une touffe aussi indiscipliné que la mienne mais ses yeux, que j'avais déjà remarqué lors de leur répartition étaient bien ceux de Draco, d'un gris presque métallique, magnifique.

Les yeux de Draco étaient magnifique, devais-je avouer en croisant le regard de l'intéressé. D'une couleur sans pareille, envoûtant, froid ou chaud, selon le bon vouloir de leur possesseur, tantôt sérieux, joueur ou moqueur, alors que parfois ils étaient aguicheurs, surpris, énervés. Malgré la masque des Malefoy, les yeux de Draco étaient une porte sur son âme et ses pensées.

- Bon alors, quelqu'un va se décider à nous dire pourquoi on a l'impression de déranger, oui ou non ? S'énerva soudain Hermione en me fusillant du regard, m'arrachant ainsi à ma contemplation des yeux de Draco.

D'ailleurs, ces derniers me regardaient avec un vif intérêt, pétillant d'humour et de contentement. Il avait sans doute remarquer qu'il était l'objet de mes pensées, peut-être même qu'il les lisait, mais je m'en fichais. Le plus important était qu'on me laisse les regarder à loisir, les dévorer jusqu'à ce que j'en sois repu, les dévorer . . .

- Harry !

Grognant, je me tournai vers Hermione.

- Quoi ?

- Merci de t'arracher à la contemplation de Malefoy pour répondre à ma question, fit-elle d'un ton aigre.

- Laquelle de question ? demandai-je.

Euh . . . Vu le regard incendiaire que me renvoyait ma meilleure amie, quelque chose me disait que je venais de faire un boulette. Une énorme boulette, même.

- Tu te fiches de moi là, Harry ? S'énerva-t-elle, provoquant ainsi l'hilarité de Draco.

Son rire était magnifique lui aussi, cristallin, tout comme celui de Gabrielle. Je me souvenais avoir pensé que j'aurai pu tomber amoureux d'un timbre comme celui-ci la première fois que j'avais entendu la voix de Gabrielle. Après tout, peut-être que des sentiment plus fort que l'amitié pourraient nous lier Draco et moi . . .

Un grand bruit de verre brisé me sortit à nouveau de ma rêverie et je reportai mon attention vers le bout de la table où Hermione venait de briser un verre, son regard meurtrier pesant lourdement sur moi.

Heu . . . Elle venait pas de me poser une question à l'instant ?

Draco rit de nouveau.

- Hermione, calme-toi, intervint une Sarah paniqué à la vue de sa mère prête à commettre un meurtre, alors que Draco, Blaise, Gaby, Zach et James étaient littéralement mort de rire et que Ron l'a regardait comme si des cornes venaient subitement de lui pousser.

- Harry, fit ma meilleure amie d'une voix doucereuse, n'ayant rien à envier à Rogue, est-ce que tu pourrais arrêter de regarder Malefoy de cette manière s'il te plaît, et me répondre ?

- Honnêtement tante Hermy, intervint Gaby, son fou rire passé, ça ne sert à rien de parler à Harry, il est amoureux et n'a d'yeux que pour l'objet de ses pensées.

Hermione me lança un regard suspicieux, puis regarda Draco de la même manière . . . Avant d'ouvrir la bouche sur un " o " joliment dessiné.

- Quoi ? De qui Harry est amoureux ? Demanda Ron qui n'avait décidément rien suivit de ce qu'il s'était passé.

Ron regarda Hermione, me regarda moi, regarda Hermione, moi, Hermione, moi, Hermione . . . Enfin bref, on l'a compris, son regard ne cessait de faire la navette entre ses deux amis.

Je sentis alors Thomas glisser sa main dans la mienne et je portai mon attention sur lui.

- Alors c'est vrai, ça y est ? Tu es amoureux de Père ?

Il me lança un regard doux et curieux. Puis me sourit.

Que devais-je lui répondre ?

La vérité semblait être le mieux.

- Je ne sais pas, Thomas, mais je te promets de faire en sorte de le savoir le plus rapidement possible.

Il me sourit à nouveau, bien qu'un peu triste, puis dit :

- Tant qu'à la fin tu aimes Draco, je m'en fiche de comment tu le fais. Je veux juste que quand on reviendra chez nous, papa et Père se fasse pleins de bisous et de câlins comme d'habitude.

Une drôle de sensation étreignit mon cœur quand je nous imaginai, Draco et moi, faisant ce que venait de dire Thomas, et mon ventre sembla soudain habité par une nuée de coléoptère.

Je ne pus empêcher un sourire niais s'étaler sur mes lèvres quand je croisai le regard rêveur de Draco qui semblait penser à la même chose que moi.

BOUM !

Il y eut un grand silence suite à ce bruit que j'avais tant attendu, puis j'entendis Blaise dire au milieu des éclats de rire :

- Quelqu'un veut bien réveiller notre rouquin préféré ?
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MessageSujet: Re: L'immense privilège d'être parents [Terminé] L'immense privilège d'être parents [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Fév - 21:08

Chapitre 13 : Réunion de famille

Les yeux fermés, je profitai des douces caresses que les rayons du soleil prodiguaient à mon visage. J'étais assis sur l'une des premières marches de l'escalier qui menait au château, ayant voulu m'éloigner du bruit incessant, des cris et des éclats de rire de la table des Serpentard.

Ron avait finalement reprit connaissance au plus grand plaisir de Blaise qui s'était empressé de lui redonner les raisons de son évanouissement. Ce qui avait valu une seconde perte de connaissance, suivit des éclats de rire. J'avais alors décidé de m'éclipser. Surtout parce que je savais que la confrontation avec mon meilleur ami ne serait pas de tout repos.

Baissant la tête, je soupirai.

Je n'arrivais pas vraiment à croire que Draco était amoureux de moi depuis si longtemps et qu'il serait l'homme qui partagerait ma vie. Bien sûr, je savais qu'il avait changé, en tout cas, assez pour que l'on s'entende suffisamment bien pour être amis. Mais amants ? Maris ?

L'aimais-je ? Le moi du futur était-il amoureux du Draco du futur ? Si c'était vrai, comment ces sentiments étaient-ils apparus ? Quand ? Et moi dans tout ça ? Qu'éprouvais-je réellement pour Draco ?

Un certain respect, cela au moins, c'était certain. Un certaine affection aussi, devais-je avouer. Un peu d'attirance, sans aucun doute. Qui ne serait pas attiré par lui ? Il avait tout pour plaire. En fait, je pensais qu'il n'y aurait aucun mal à aimer un homme tel que Draco. Il m'avait prouvé qu'il savait être tendre, tout en étant passionné, et c'était une chose que j'avais toujours recherché chez mes partenaires. Il était obstiné aussi, et savait parfaitement ce qu'il faisait, sûr de lui ( sauf en présence d'alcool, mais bon personne n'est parfait, hein ).

Et si j'en croyais ce que j'avais remarqué chez mes enfants, ils étaient loin d'être malheureux, ce qui prouvait qu'il était un Père un peu plus que potable.

Je soupirai à nouveau.

Pour savoir si un futur était possible entre nous, il me faudrait apprendre à le connaître, comme je l'aurais fait avec n'importe quel garçon qui m'aurait intéressé. Au moins, j'étais sûr que sur le point physique, il n'y avait aucun souci. Je m'étais surpris assez souvent à le mater sans pudeur pour savoir que son corps ne me rebutait pas, loin de là.

- Harry ?

La douce voix de Gabrielle me fit retourner vers la porte ouverte dans l'encadrement de laquelle je pouvais voir la silhouette de ma fille se dessiner. Elle s'avança dehors, et s'assit à côté de moi sur la première marche.

- Tu as un peu pris la poudre d'escampette tout à l'heure, me fit-elle remarquer.

J'eus un petit sourire .

- Je n'avais pas trop envie d'être là au moment où Ron reprendrait conscience pour de bon et qu'il commencerait à vouloir trouver quelqu'un sur qui se défouler.

- Tu laisses ce privilège à Draco ?

Aucune amertume derrière l'interrogation, seulement un amusement non feint que je me surpris à reprendre quand je lui répondis :

- Il a certain esprit de conservation, je lui fais confiance pour ça.

Elle rit.

- Ce n'est pas très Gryffondor tout ça, mon cher Harry.

- Je m'en fiche. De toute façon le choixpeau avait prévu de m'envoyer à Serpentard, alors je peux bien me comporter comme un anti-Gryffondor de temps à autres.

Elle eut un sourire hilare contenu, mordillant sa lèvre inférieur.

- Je te reconnais bien là. Enfin, je reconnais papa dans cette phrase. Il nous l'a sort souvent celle-là quand on lui dit qu'il n'a pas à se comporter ainsi. Ou alors il nous dit que Père à beaucoup trop d'influence sur lui.

Je souris à cette anecdote. Malgré moi, mon cœur se gonflait de joie à ce genre de petites chose, choses anodines qui me prouvaient quand même que j'étais bel et bien vivant dans le futur, et heureux dans la vie que je m'étais construit. Vie dans laquelle Draco Malefoy avait une place primordiale.

J'avais tellement de questions à poser à Gabrielle, mais je craignais qu'elle ne veuille pas y répondre, ou qu'elle me mente pour préservez ses secrets sans me vexer. Je me devais pourtant d'essayer, afin de comprendre.

- Gaby ?

- Oui ?

- Tu accepterais de répondre à mes questions sans mentir ? Tu as bien sûr le droit de te taire si tu ne peux vraiment rien me dire. J' aimerai seulement que tu me dises la vérité si tu prends la décision de me répondre.

Elle hésita quelques secondes puis soupira.

- Vas-y, je t'écoute, me fit-elle en plongeant son regard dans le mien.

J'hésitai sur ma première question. Elle se bousculaient toutes dans ma tête, aussi pressées qu'une troupe de Voldemort qui voudraient m'abattre. Finalement, j'arrivai à faire un choix.

- Draco ne deviendra jamais un Mangemort ?

- Non, m'assura-t-elle d'une voix teinté d'aucun doute.

- Pourquoi ? M'étonnai-je pour la première fois depuis que je le savais. Je veux dire, son père en est un, ainsi que sa mère il me semble. Voldemort s'attend à ce qu'il rejoigne ses rangs, alors comment a-t-il fait pour y échapper ?

- C'est grâce à toi. Je pense que si papa n'avait pas été amoureux de lui en retour, il aurait pu se tourner vers cette solution pour ne pas sentir la douleur de voir papa aimer un autre homme, et espérer secrètement qu'il le tue. Mais le fait est que papa aime Père, tout autant que l'inverse est vrai, et c'est ça qui a décidé Père à rentrer dans l'Ordre le jour où il a quitté Poudlard. Sa décision a eut un impact important, car une bonne partie de ses amis l'ont suivit, et ainsi Blaise, Pansy et Théo sont eux aussi devenu des membres de l'Ordre. Comme je n'ai jamais entendu parler de Crabbe et Goyle avant notre arrivée ici, je suppose qu'eux n'ont pas renié l'éducation apporté par leurs parents, et qu'ils sont morts à la guerre, comme tant d'autres.

- Il y beaucoup de personnes présentes ici, dont tu n'as jamais entendu parler ? Ne pus-je m'empêcher de demander, pourtant conscient que c'était une question à laquelle je ne souhaitais aucune réponse précise.

- Plus que je ne l'aurait voulu, répondit-elle tristement.

Je pris une profonde respiration, souhaitant faire disparaître la désagréable sensation du frisson me parcourant le dos.

- Comment ça se passe entre tes parents ? Est-ce qu'ils s'aiment vraiment ?

Un grand sourire orna ses lèvres fines.

- Vu les bruits suspects qui s'échappent régulièrement de leur chambre, je pense que oui. Ces deux-là ne s'arrêtent jamais, de vrais lapins. Une fois, ils ont même oubliés de jeter le Sortilège de Silence habituelle sur leur chambre, et j'en ai été quitte à entendre leurs ébats pendant une semaine entière sans oser leur dire quoi que ce soit. Malheureusement pour moi, ma chambre est la plus proche de la leur alors c'est moi qui a entendu le pire.

J'haussai les sourcils. James n'avait donc pas exagéré si sa sœur approuvait de cette manière ces dires précédents. C'était rassurant de savoir que nous avions au moins une entente sexuelle parfaite. Ce qui donnait drôlement envie de s'y mettre le plus rapidement possible.

- Quand à leur relation, poursuivit-elle, je ne sais pas trop quoi dire. Pour moi, ils sont comme tous les parents, se faisant des câlins, s'embrassant, se disputant de temps à autres pour des futilités. Ou pas, ajouta-t-elle avec un sourire.

- De quoi tu parles ? Fis-je curieux d'en savoir plus.

- La première fois que j'ai entendu Père et papa se disputer, même légèrement, sur quelque chose, j'étais très jeune. C'était sur les enfants.

- Comment ça ?

Elle éclata de rire.

- Pour que tu comprennes convenablement, je crois qu'il est bon de t'apprendre que James et moi ne sommes pas les aînés et que nous avons un grand frère.

Je la fixai, les yeux exorbités.

- Comment ça vous n'êtes pas les premiers ? Il y a quelqu'un avant vous ?

- Oui, Sirius.

Je souris au prénom. Hommage à mon cher parrain.

- Il a quitté Poudlard à la fin de l'année dernière et suit des études de Médicomage. C'est lui le premier. James et moi sommes venus au monde quelques mois plus tard. C'était l'envie de papa d'avoir d'autre enfants aussi rapidement. Il voulait que Sirius puisse jouer avec des frères et sœurs d'a peu près son âge, chance que lui n'avait jamais eu. Père n'a pas eu le cœur à le lui refuser. Puis, alors que nous commencions à nous habituer à cette vie de famille, Père a voulu un autre enfant. Il voulait quatre enfants, va savoir pourquoi. Vous étiez d'accord pour ça, alors il n'y a eu aucun problème à ce moment-là. Maxime est né près de onze mois plus tard à votre plus grand bonheur, ainsi que le notre. La famille s'agrandissait, et James et moi étions heureux d'avoir un petit frère à qui tout apprendre, comme Sirius l'avait fait avec nous. C'est ensuite que ça s'est corsé. Une fois que nous nous fûmes habitué au nouvel arrivant, papa a émis l'envie d'avoir un cinquième enfant. Père a tiqué. Il pensait que quatre enfants était bien suffisant, puis papa a dit qu'il voulait me donner une petite sœur avec laquelle je pourrai faire des trucs de filles. Bien qu'un peu à contre-cœur, Père a accepté. Les jumelles sont alors venues au monde. Papa était plus qu'heureux d'avoir deux filles, ça égalisait la balance qu'il disait. Père aussi a vite montrer sa joie d'avoir deux petites nouvelles dans la famille. La discorde a rapidement été oublié après ça, surtout que toute cette tribu leur demandait beaucoup de travail. J'avais un peu plus de cinq ans quand papa a dit à Père qu'il voulait un bébé en plein repas familial. Je n'avais encore jamais vu Père autant ressembler à une statue qu'à ce moment-là. Je dois avouer que moi-même je me disais que c'était un peu trop. La maison était assez grande pour tous nous héberger facilement et les elfes aidaient les parents à s'occuper de nous, mais un septième enfant, cela faisait quand même beaucoup. Père a tenu trois mois avant d'être d'accord. Alors Thomas est né. Nous avons tous été vite conquis par ce petit bout de chou. Et bien vite nous avons compris qu'il était différent de nous. Thomas est de loin le plus calme d'entre nous. Nous sommes tous plutôt du genre fonceur, même ceux répartis à Serpentard. Notre côté Gryffondor qui ressort un peu trop certainement. Mais Thomas est plus réservé et il ne s'énerve que très rarement, ce qu'il n'est pas le cas de ses six frères et sœurs, même si quand il se met en rogne, il vaut mieux de ne pas être à côté, conclut-elle avec un petit rire.

Son petit monologue sur sa famille m'avait passionné bien malgré moi. Il y avait tant d'amour et de tendresse derrière ses mots que je ne doutais pas un seul instant qu'elle plaçait sa famille au centre de sa vie, en faisant son souci principal. Elle aimait se parents ainsi que ses frères et sœurs, bien plus qu'elle ne le laissait deviner aux premiers abords. De ce point de vue-là, elle était identique à moi. Tout comme moi, je devinais qu'elle aurait été prête à donner sa vie pour ceux qu'elle aimait.

- Gaby ? Papa ?

Nous nous tournâmes tout deux vers Thomas qui se tenait craintivement conter le chambranle de la porte, comme si il n'osait pas vraiment nous déranger.

- Oui, qu'est-ce qu'il y a ? lui demanda sa sœur.

- Je peux venir avec vous ? Demanda-t-il timidement, en me regardant.

Je lui adressai un sourire engageant, et il me le rendit tout en se précipitant vers moi. Il se faufila entre Gabrielle et moi et s'installa sur la marche en dessous de la mienne, se plaçant entre mes jambes, se collant contre moi autant qu'il le pouvait. Je m'attendais presque à le voir sortir son doudou et à sucer son pouce. Comme si c'était un automatisme, je passai une main câline dans ses cheveux désordonnés. D'après le sourire mélancolique de Gaby, je devinai que c'était un geste que le Harry du futur faisait souvent.

- De quoi vous parliez ? Demanda Thomas.

- De nous. Je disais à Harry comment nous sommes tous venus au monde.

- Les potions ?

- Non, les décisions de Père et papa.

- Oh.

Thomas se cala un peu plus contre moi et je sentis ses bras passer autour de ma taille. Je n'avais encore jamais vu quelqu'un d'aussi câlin, c'était déconcertant.

- Je me disais bien aussi que c'était bizarre que Thomas n'ait pas encore suivit Harry, plaisanta soudain une voix derrière nous.

En me retournant légèrement, je vis Maxime descendre pour s'asseoir au dessous de sa sœur, juste à côté de Thomas.

- C'est même pas vrai d'abord, se défendit Thomas en se séparant de moi. Je voulais juste savoir pourquoi papa était parti et voir si je pouvais le réconforter.

- Mais bien sûr, on y croit tous, fit Maxime en levant les yeux au ciel.

- Mais si, c'est vrai ! Assura Thomas, les yeux larmoyants de voir que son frère ne le croyait pas.

- Aussi vrai que le Cameroun gagnera le championnat.

- Ils vont gagner, gronda Thomas, changeant subitement de comportement et provoquant ma surprise. L'Angleterre a une défense merdique, et le Cameroun a le meilleur attrapeur dans son équipe. Ils n'ont aucune chance face à eux, ils vont se faire écraser comme les pauvres insectes qu'ils sont.

- Thomas, Maxime, calmez-vous, ce n'est vraiment pas le moment, intervint alors Gaby.

Avec un ahurissement grandissant, je vis alors les deux garçons vanter les qualités de leur équipe chétif et dénigrer celle de l'autre, alors que leur sœur tentait de les faire cesser leur dispute.

- Pfff, vous êtes pathétiques tous les deux. Tout le monde sait que c'est la France qui va gagner le championnat mondiale de Quidditch. Je ne vois même pas pourquoi vous vous énervez, intervint alors la voix d'une des jumelles, Jennifer.

- Tu rêves debout, petite sœur, fit Maxime en la regardant comme si elle était un véracrasse particulièrement niais ( en sachant qu'ils ne sont déjà pas très intelligent à la base ).

- Elle a raison, fit alors Narcissa en s'asseyant avec sa sœur de part et d'autres de Maxime et Thomas. De toute façon, je ne vois pas pourquoi vous parlez de ça, quand nous rentrerons le championnat sera terminé alors prenez votre mal en patience et attendez qu'on soit de retour pour pleurer.

Les deux garçons se mirent alors soudainement à nier véhément et à défendre leur équipe chétif sous mon regard de plus en plus ébahi. C'était la première fois que je les voyais se comporter ainsi entre eux, comme une vrai fratrie. C'était déstabilisant et aussi réconfortant. Mes enfants avaient eu une enfance normale, bien loin de la mienne, des soucis de la guerre. Ils avaient eu une chance inestimable.

En coulant un regard sur le côté, je remarquai que Gaby regardait tendrement ses quatre frères et sœurs se chamailler, la tête dans l'une de ses mains.

- Ils sont souvent comme ça ? Demandai-je.

Elle me lança un regard surpris, comme si elle ne s'attendait pas à m'entendre parler puis me sourit.

- Oui. En fait d'habitude, on est six à se chamailler. Mais là j'ai vraiment pas le courage et James n'est pas là pour me supporter dans cette douce torture.

- Allons, tu croyais tout de même pas que j'allai t'abandonner petite sœur chérie.
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MessageSujet: Re: L'immense privilège d'être parents [Terminé] L'immense privilège d'être parents [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Fév - 21:08

Suite et fin du chapitre 13
Je me retournai pour la énième fois ( merde, qu'est-ce qui m'avait prit de vouloir tant de gamins ! ) pour voir James s'avancer vers nous avec un sourire goguenard.

Gabrielle éclate de rire.

- Tu ne l'as jamais fait, ce n'est pas maintenant que ça va commencer.

James nous rejoignit et s'assit juste derrière sa sœur, sur la première marche de l'escalier.

- Comment ça se passe à l'intérieur ? Ne pus-je m'empêcher de lui demander, curieux de savoir si Ron s'en est remis.

- Plutôt bien, répond-t-il avec un haussement d'épaule. Ron a enfin finit de s'évanouir et Hermione tente de lui faire comprendre que ce n'est pas la mort si tu es amoureux de Draco. Blaise s'amuse comme un petit fou, et Ginny essaye de calmer ses ardeurs; elle dit qu'elle ne veut pas perdre son frère prématurément à cause des images salaces que son petit copain lui met dans la tête.

Momentanément décontenancé, je finis par tenter d'imaginer la scène . . .

Et éclate de rire en même temps que mes enfants.

- Ohlàlà, fit Gaby en essuyant une larme qui perlait au coin de son œil, moi qui avait toujours voulu voir la tête d'Oncle Ron quand il l'avait su, je suis comblée.

- Et encore, tu n'es pas restée longtemps, toi. Moi j'ai eu droit à toutes les palettes de couleur.

Je me retournai à nouveau et croisai le regard gris d'un certain blond.

Les mains dans le poches de son jean délavé, il nous regardait les uns après les autres d'un œil amusé et tendre. Puis il sourit, donnant naissance à cette petite fossette au coin de ses lèvres que j'avais toujours une furieuse envie d'embrasser.

- On ne m'invite pas à la réunion de famille ?

Son regard était vrillé au mien, semblant quémander quelque chose. Il me demandait l'autorisation de se ramener ou quoi ?

Un bref coup d'œil autour de moi suffit à m'apprendre que oui, ils attendaient tous que je lui dise de nous rejoindre.

Je luis fis signe d'un coup de tête de ramener ses fesses parfaites par ici. Ma décision accentua son sourire et il s'empressa de venir s'installer sur la marche supérieur à la mienne, posant ses jambes de part et d'autres de mon corps, sans me toucher.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Me demanda-t-il en regardant Maxime, Thomas, Jennifer et Narcissa continuer à se chamailler à propos du championnat.

- Ils tentent de se convaincre les uns les autres que c'est leur équipe et pas une autre qui gagnera la coupe du monde de Quidditch.

Il fronça légèrement les sourcils.

Imaginant parfaitement à quoi il pensait, je le remis de suite sur la bonne voie.

- La coupe de leur époque.

Le visage de Draco s'éclaira.

- Ah oui ! Je me disais aussi, la prochaine coupe n'aura pas lieu avant deux ans.

Je souris.

Draco était bien différent de ce à quoi je me serai attendu de sa part en apprenant à le connaître. Il était doux et plaisantin, loin de l'image du froid et sarcastique aristocrate qu'il se plaisait à montrer en toutes circonstances, en dehors de sa salle commune. Mais pourquoi ? Pourquoi était-il si différent en dehors de la sécurité de sa maison ?

- Draco ? Fis-je, hésitant.

Je n'étais pas sûr qu'il veuille répondre à ma question indiscrète.

- Oui ?

- Je . . . Je peux te poser une question ?

Il haussa un sourcil et plongea son regard interrogatif dans le mien. Je détournai rapidement mes yeux. Tentative de noyade éviter.

- Pourquoi est-ce que tu as l'air si différent d'avant ? Je veux dire . . . Jamais avant j'aurais pu ne serait-ce qu'imaginer que tu pourrais être . . . Comment dire . . . Sympa. Et tendre. Alors, pourquoi en réalité tu l'es ?

La question eut un effet inattendu.

En plus du fait que Draco s'était tendu contre moi, les enfants s'étaient tous tournés vers nous, une angoisse sourde transparaissant dans leurs yeux.

J'avais posé une question interdite ?

- En fait, je n'ai pas le choix. Si en public je n'agis pas comme un vrai Malefoy, mon père me le fera payer. Mais avec mes amis, je peux agir comme je le veux, être mon vrai moi. Seuls eux savent vraiment qui je suis, ainsi que ma mère. Mais Lucius ne dois jamais savoir que son fils n'est pas le fier et hautain Malefoy qu'il voulait.

Un tel dégoût transparaissait de ces mots que je ne doutais pas un seul instant des sentiments de Draco envers son paternel. Il le haïssait cordialement. Ca nous faisait au moins un point en commun.

Je me retournai et m'agenouillai face à lui.

- C'est pour ça que tu avais l'air de ne pas m'en vouloir quand je l'ai envoyé à Azkaban il y a un an ?

Il hocha la tête.

- Je ne t'en ai jamais été aussi reconnaissant que le jour où j'ai appris que mon père avait écoper de la peine d'Azkaban à vie. Ma mère et moi avons enfin pu vivre tel que nous l'avions toujours voulu. Tout du moins jusqu'à ce qu'il s'échappe.

Et oui, sans aucune surprise, tout ceux intercepter au Ministère avaient été libéré trois mois plus tard par leur Maître. J'en avais été malade pendant une semaine. Tout ce boulot pour rien, à vous donner envie de vous jeter depuis la plus haute tour de Poudlard.

Me mordillant l'intérieur de la joue, je remarquai alors que ma question avait touché Draco plus que je ne le voulais. Ses yeux étaient humides et évitaient de se poser sur moi. Poussé par un désir venu de je ne savais où, je passai mes bras autour de son cou et le serrai étroitement contre moi. D'abord surpris, Draco finit par passer ses bras autour de mes hanches et finit par me rendre mon étreinte, le visage niché dans le creux de mon cou. Il ne pleurait pas, je le savais, mais avait besoin d'un peu de tendresse. Comme moi. Finalement, peut-être étions nous fait l'un pour l'autre. A travers les mots de Draco j'avais compris bien plus qu'il ne l'avais laissé entendre.

Tout d'abord, je comprenais à présent pourquoi exactement Draco ne serait pas un Mangemort. Il ne le voulait pas, tout simplement. Il avait toujours agi comme son père le voulait, ce qui m'avait induit en erreur, mais à présent je comprenais mieux. Ensuite, il aimait sa mère. Beaucoup plus que son père. L'emploi du prénom de ce dernier prouvait bien qu'il ne le portait pas dans son cœur. Qu'avais fait Lucius Malefoy à Draco pour que celui-ci le haïsse à ce point-là ?

Avec une rage décuplé, je pris conscience que je serai prêt à assassiner Lucius Malefoy de mes propres mains si j'apprenais qu'il avait fait du mal à son fils.

- Oh, ils se font un câlin !

La voix faussement adorable de Blaise retentit, me forçant à me séparer de l'étreinte de Draco. A contre cœur devais-je avouer. Et je sentis qu'il en était de même pour Draco. Surtout quand il répondit à Blaise :

- T'as pas l'impression de déranger, là ?

- Moi ? Pas du tout voyons ! Fit Blaise en s'adossant à la rambarde de l'escalier, un grand sourire scotché aux lèvres, les yeux pétillants de malice.

Le regard froid et meurtrier que lui renvoya Draco aurait suffit à faire mourir de peur une centaine de détraqueurs, mais cela ne fit ni chaud ni froid à Blaise, qui se contenta d'ouvrir ses bras pour accueillir une Ginny empressé de sentir son homme serré contre elle.

- Oh, ils se font un câlin ! Ironisa Draco.

J'éclatai de rire, m'attirant le regard étonné mais ravie de Blaise et Ginny.

- Tu me vexes Harry, moi qui pensais que nous étions amis, fit le métis avec une fausse moue déçu.

Toujours en rigolant, je lui répondis :

- On l'est, je te rassure, mais je dois avouer que Draco t'a superbement mouché sur ce coup-là ! T'y peux rien, c'est le meilleur dans ce domaine !

Je pris conscience ce de ce que j'avais dit qu'à la fin de ma phrase, quand les enfants éclatèrent de rire, que je croisai les regards ébahis de Blaise et Ginny et que je vis l'air surpris mais indubitablement fier de lui de Draco.

Ouhlà, moi venir faire boulette là, non ?

- Merlin, on va entendre parler pendant dix ans de celle-ci, s'exclama Gaby au travers de son rire; attirant mon attention.

Draco me fit tourner mon visage dans sa direction, d'une simple caresse aérienne sur ma joue qui me procura un frisson mémorable qui n'échappa pas à mon blondinet préféré . . .

. . . Il y avait décidément un truc qui ne tournait pas rond chez moi.

- C'est gentil de me complimenter, mon petit lion, mais je ne pense pas que tu es besoin de le faire.

- Effectivement, je trouve que Draco a les chevilles bien assez enflé comme ça.

Ledit Draco fusilla Blaise des yeux pour sa remarque déplacé.

Ce ne fut qu'à ce moment-là que je remarquai que Blaise et Ginny n'étaient pas arrivés seuls, et que - dans l'ordre d'apparition - Hermione, Sarah, Nicolas, Ron, et Zachary les avaient suivis et écoutaient la conversation avec un intérêt grandissant ( ainsi qu'avec dégoût pour Ron ).

- Si vous pouviez éviter de vous papouiller en ma présence, ça m'aiderai grandement à accepter l'inévitable, grimaça mon meilleur ami.

Je lui renvoyai un regard reconnaissant qu'il me rendit avec un haussement d'épaule, l'air de dire : " puisqu'il le faut ", d'un ton fataliste.

Étrangement, plus je m'imaginai avec Draco, moins je me sentais rebuté, pas comme au début. Le fait que Gabrielle m'ai raconté tout cela m'avait ouvert les yeux. Si mon bonheur était dans les bras de Draco, je n'allai certainement pas nous refuser ce plaisir. Je devinai déjà une certaine complicité entre nous, nous nous comprenions parfois sans même avoir besoin de recourir aux mots.

Et je sentais que tout doucement, mon cœur s'ouvrait à lui, comme si la porte qui donnait sur celui-ci avait déjà été entrouverte et qu'il ne suffisait plus qu'à la pousser du pied pour lui permettre d'y entrer tout entier. Ce que, apparemment, il avait déjà fait. Et il semblait s'y être installé tout à son aise.

- Tu ne me repousses pas ? S'étonna Draco d'un air doux.

Il avait continué à caresser ma joue du dos de sa main, et je ne voyais aucune raison valable de le repousser. J'étais très bien ainsi. Quoique mes genoux commençaient doucement à s'écrier au secours à cause de la dureté des marches de pierres.

Je me retournai donc, empêchant Draco de continuer sa caresse, et m'installai contre lui, le dos plaqué contre son torse, et ramenai d'autorité ses mains sur mon ventre.

Là, comme ça, c'était parfait.

Un petit rire secoua Draco.

- Tu ne peux déjà plus te séparer de moi ? Plaisanta-t-il.

Je piquai un fard monstrueux.

Sa phrase m'avait fait imaginer nombres de choses, dont notre vie à deux. Et je nous étais très bien imaginé, tous les deux assis au coin d'un bon feu de cheminée, nous câlinant.

Aïe, je commençais à virer Poufsouffle, moi !

Mais force était d'admettre que de petits moments d'intimités de ce genre n'était pas pour me déplaire.

- Oncle 'Ry a l'air d'être en manque de tendresse.

Bon, cette fois, c'était décidé, ami ou pas, j'allai faire une tête au carré au jeune Zabini.

Je me levai précipitamment et sautai sur Zach qui avait déjà prit la poudre d'escampette, et le poursuivais à l'intérieur du château, histoire de lui faire comprendre une bonne fois pour toutes que je détestais ce surnom.

Oncle 'Ry, Oncle 'Ry. Bientôt si ça continuait comme ça, ils allaient finir par m'appeler Oncle Ben's !
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MessageSujet: Re: L'immense privilège d'être parents [Terminé] L'immense privilège d'être parents [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Fév - 10:38

Chapitre 14 : Le pourquoi du comment

Vingt quatre heures.

C'est le temps qu'il me restait avant de devoir quitter le dortoir de Serpentard, pour réintégrer celui de mes chers Gryffondor et de retrouver ainsi mes amis. J'avais désespéré de devoir passer une semaine avec les vert et argent. A présent, je me morfondais parce que la semaine était passé trop vite.

C'était la dernière nuit que je passais dans la chambre des septièmes années, et je ne voulais pas partir. Je m'étais senti trop bien ici, à ma place, chez moi. Finalement, Serpentard aurait peut-être été une aussi bonne maison pour moi que Gryffondor Pas meilleur, parce qu'il y manquait mes meilleurs amis, mais cela aurait été moins insupportable que ce que j'avais imaginé lors de mes onze ans.

Je jetai un coup d'œil autour de moi.

Crabbe et Goyle jouaient à la bataille explosive sur le lit de ce dernier.

J'avais encore en mémoire les dires de Gabrielle. Elles ne les avaient jamais connu ou même entendu parler. Elle pensait qu'ils étaient morts dans son présent. Moi, j'avais l'infime espoir qu'ils avaient tout simplement déménagé si loin, qu'ils n'avaient plus aucun contact avec leurs amis d'enfance. J'espérais que c'était ça, plutôt que la supposition de Gabrielle. Je ne supporterai pas de devoir leur faire du mal dans le cas contraire.
Sur son lit, assis en tailleur, Théodore lisait, les sourcils froncés, un livre moldu qu'Hermione lui avait passer.

A ma plus grande surprise, une fois que j'eus fini de tirer les oreilles de Zach le dimanche après-midi précédant, j'avais vu Théo et Pansy discuter joyeusement avec Blaise et Ginny. Alors que je tentais d'étrangler le jeune Zabini, les deux Serpentard avaient rejoins notre groupe, et ils n'avaient pas été les seuls.

Leurs enfants, ainsi qu'une multitude d'autres adolescents s'étaient rassemblés autour de nous, et nous avions dû émigrer vers le lac, car nous commencions à créer un joyeux bouchon au niveau des marches. J'ignorai à combien nous étions finalement rendu dans notre comité, mais j'avais réussi à deviner que tous les descendants Weasley s'étaient incruster. Rien que ça, ça nous avait fait du peuple ! De plus, les Gryffondor et Serpentard de notre année s'étaient aux aussi joint à nous, plus les enfants de Dean et Seamus. Si le compte était bon, on n'avait été une large trentaine à se baigner les pieds dans le lac noir. Pas besoin de chercher bien loin pour savoir pourquoi le reste de Poudlard nous avait regarder les yeux exorbités.

Enfin bref, ce jour-là, Théo et Hermione s'étaient découverts une passion commune pour la lecture, et avaient échangés quelques bouquins. J'avais failli faire une crise cardiaque quand Ron m'avait dit quelques heures plus tard, que Pansy et lui envisageaient de faire le tour du monde pour découvrir les différentes spécialités du globe. Et j'avais trouvé la version féminine de l'estomac sur pattes qu'était Ron.

Mon regard passa sur le lit à côté de celui de Théo, et je vis Blaise se débattre avec son haut de pyjama qu'il avait boutonné en décalage. Je souris, m'empêchant - difficilement - de me foutre de sa gueule.

Ce gars était une perle. Je n'avais encore jamais vu quelqu'un comme lui. Qu'il savait pour les sentiments de Draco à mon égard, tout en gardant soigneusement tout ça pour lui, ça me scotchait. Ce mec était trop bien pour être vrai. Une vrai bouffée d'air frais avec les temps qui couraient.

De plus, son histoire avec Ginny était adorable. Elle était définitivement devenu accro, aucun doute là-dessus. Dès qu'elle le pouvait, entre deux cours, elle nous rejoignait, embrassait Blaise, parfois d'un baiser voler, et repartait. Le regard rêveur de Blaise pendant cinq minutes après ça, suffisait à nous faire rire pendant toute l'heure de cours qui suivait.

La porte de la salle de bain s'ouvrit, laissant passer Draco, les cheveux encore humide de sa douche, habillé d'un simple pantalon de pyjama.

Je me retins difficilement de ne pas laisser mon regard errer sur son torse plus que ne le permettait les règles de la bienséance, et décidai de fixer mon regard sur son visage. Il semblait plonger dans ses pensées. Comme toujours depuis dimanche d'ailleurs.

Je pensais qu'il attendait. Qu'il attendait que je lui réponde. Mais je ne pouvais pas dire je t'aime à quelqu'un si je n'en étais pas sûr. Et cela aurait été à mes yeux, un manque total de respect de le lui dire, simplement pour lui faire plaisir. Alors je me rapprochais de lui, peu à peu, apprenais à le connaître, plaisantais avec lui, travaillais en sa seul présence le soir dans la salle commune, ou parfois en comité à la bibliothèque. Et ce soir, il devait appréhender, tout autant que moi, la dernière nuit dans le dortoir. Après ça, je retournerai à la tour des Gryffondor, et nous nous verrions beaucoup moins souvent.

Je soupirai.

Cela avait été trop rapide. Et je ne parlais pas de ma semaine de gages ! Non, plutôt de ce que je ressentais. Pour Draco. Curieusement, ce n'était pas les moments passés avec lui qui m'avaient le plus marqué, mais ceux qu'il passait en compagnie des autres, et les quelques images de lui que j'attrapais à la dérobée.

Par exemple, lundi matin, en cours de potions, je l'avais vu empêcher discrètement Neville d'introduire un mauvais ingrédient dans sa potion, nous évitant ainsi une énième explosion de chaudron et une tentative d'enlèvement abyssales de points de la part de notre cher professeur Rogue, qui ne s'était toujours pas remis de notre petite sauterie de samedi soir ( alors qu'il n'y avait même pas participer ! ).

Ce même-jour, alors que je discutais avec Hermione d'une possible séance de révisions, j'avais vu du coin de l'œil que Draco tentait de se faire bien voir par Ron. Essai concluant puisque le soir-même, notre cher rouquin entamait de sa propre initiative une discussion houleuse sur le Quidditch avec mon blondinet préféré à la table des Serpentard.

Le lendemain matin, j'avais à peine été étonné que Draco propose du bout des lèvres d'aller déjeuner à la table des Gryffondor. Je m'étais retenu de lui sauter au cou et de l'embrasser tellement cela m'avait ravi. Je ne lui avais adressé qu'un grand sourire heureux et cela avait suffit pour le rendre joyeux toute la matinée. Qu'est-ce que cela aurait été si j'avais résister à mes pulsions . . . ?

Ce mardi-là, pendant l'après-midi, j'avais surpris Draco avec James et Gaby, discutant de je ne savais trop quoi, et mon cœur avait loupé un battement quand je l'avais vu agir avec eux. Un regard doux et protecteur, un léger sourire flottant sur ses lèvres, il avait écouté religieusement ce qu'il ressemblait à une anecdote des jumeaux. Je l'avais trouvé absolument sublime à ce moment-là, et il m'avait prit l'envie soudaine de le serrer dans mes bras, de me pelotonner contre lui . . . Jusqu'à ce que je me rappelle qu'il n'était pas un nounours !

Divers autres anecdotes comme celles-ci m'avaient permis de voir les différentes facettes de Draco, et j'en étais plus que ravi. Ce qui expliquait en grande partie pourquoi je ne voulais pas quitter les cachots des Serpentard, et abandonner de ce même fait, tout les petit moments privilégiés que je passais avec les élèves de cette maison.

Étais-je amoureux de Drago ? Je ne savais pas. Étais-je en train de tomber amoureux de lui ? Il y avait de fortes chances. Mais j'ignorais quand est-ce que je saurais véritablement la teneur de mes sentiments à son égard. C'était un véritable casse-tête gobelin.

Je suivis du regard les gestes de Draco. Il était allongé dans son lit, révisant ce qui ressemblait à son cours de Runes. Je reconnaissais le livre car Hermione avait exactement le même, et quand elle l'avait entre les mains, valait mieux se tenir à carreau ! C'était une matière assez difficile à comprendre apparemment, les runes étant des idéogrammes plutôt compliquer à traduire.

Je me mordis la lèvre inférieur.

Voir Draco ainsi allongé sur son lit, me donnait envie d'aller le rejoindre. Et je me forçais tellement à résister à mes envies que mon estomac en était noué et que mon corps en tremblait imperceptiblement. J'avais la désagréable impression d'être un toxico résistant à l'envie d'aller prendre une dose de son crack.

Draco Malefoy, ma drogue personnelle. Pourquoi pas après tout ?

- Tu veux quelque chose, Harry ?

Je sursautai à l'entente de la voix de Draco. Il me regardait, semblant visiblement attendre quelque chose.

- Euh, non, non, lui répondis-je précipitamment, gêné.

Il avait dû sentir mon regard posé sur lui.

- Tu es sûr ?

Euh . . . C'était moi ou il tentait de m'envoyer un message subliminal ?

Je me grattai l'arrière de la tête, signe de ma gêne.

- Eh bien, en fait, je me disais que . . .

Je lançai un coup d'œil autour de moi. J'avais la désagréable impression qu'on tentait d'écouter notre conversation. Et je ne supportais pas ça !

Grognant de mécontentement contre les mal élevés qui écoutaient aux portes, je me levai et m'approchai du lit de Drago sur lequel je montai, avant d'en refermer les rideaux et de leur jeter un sort d'Impassibilité. Là, au moins, personne ne pourrait entendre ce qu'il se passait.

Je me tournai vers Drago qui me regardait d'un air éberlué.

- Mais qu'est-ce que tu fais ?!

Puis son regard se fit coquin.

- Tu veux un gros câlin ?

Je piquai un fard.

Lui et moi dans un lit dont les rideaux étaient hermétiquement fermés à toute intrusion ou tout bruit qui pourraient en sortir, et avec les termes " gros câlin " . . .

Je frissonnai.

Non, non, non, c'était pas le moment ! Méchant Harry !

- Non, en fait, je suis venu te parler.

Il eut une moue de déception.

Puis il se redressa et ferma son bouquin en disant :

- Bon d'accord, mais mon offre pour s'envoyer en l'air tiens toujours.

Argh ! Me tente pas, abruti !

- Alors de quoi, voulais-tu parler ?

Euh . . . Bonne question.

Maintenant que j'étais là, fallait que je trouve une raison à ma venue.

Draco et moi, nus, couverts de sueurs dans des draps verts et argents . . .

Autre que celle-là !

Bon allez, ça devait pas être difficile de trouver un sujet qui cautionnerait ma venue pour le moins bizarre. Et je me voyais mal aller lui dire que je voulais juste me rapprocher de lui !

Ah si, ça y est ! Ouais enfin . . . Bon bah tant pis. De toute façon, faudrait bien qu'un jour ou l'autre il soit au courant, si il était supposé m'épouser.

Frisson. Sourire niais.

Haryyyyyyyyyyyyy ! Arrêtes tes conneries ! Soit sérieux deux secondes !

- En fait, je suis venue te parler de . . . La prophétie.

Ma voix n'avait été qu'un mince filet de son, mais au vue de son air plus qu'intéressé et fébrile, j'avais attiré son attention. C'était déjà ça de gagner.

- Et ? M'encouragea-t-il à continuer alors que je n'avais rien ajouter.

Je soupirai et pris mon courage gryffondorien légendaire à deux mains.

- Avant ma naissance, une prophétie a été faite. Elle disait qu'il naîtrait un enfant qui aurait le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres. Cet enfant, c'est moi. Et elle dit aussi qu'à la fin, l'un de nous devra tuer l'autre.

Je contractai les mâchoires et coulai un regard anxieux vers Draco.

Aucun sentiments particuliers ne transparaissaient sur son visage. Puis, sans cri égard, il me sauta dessus et me prit dans ses bras. Il me serra très fort, comme si il avait peur de me perdre dans la seconde qui suivrait. Je lui rendis sa douce étreinte.

- Euh . . . Est-ce que ça va ? Tentai-je de savoir.

- Et c'est à moi que tu demandes ça ? Murmura-t-il tout contre mon oreille, m'arrachant un frisson au passage de son souffle sur le lobe de mon oreille.

Mais-euh ! C'était zone très sensible là, c'était pas du jeu !

- Bah . . . Euh . . C'est à dire que . . .

Alors là, il le faisait exprès c'était pas possible !

Môsieur était en train de me lécher le lobe de l'oreille, m'envoyant des décharges de plaisir dans tous le corps.

Agagaga ! Trop bon !

Je me raccrochai désespérément à son dos nu, rapprochant nos corps alors que sa bouche ( et sa merveilleuse langue ) émigrait doucement vers le sud et entreprenait d'embrasser mon cou. Je me mordis la lèvre inférieur pour ne pas émettre un seul son qui lui aurait permis de comprendre qu'il avait trouver là, l'une de mes zones érogènes.

Soudain, il me lâcha et se recula précipitamment. Il me regarda comme si il avait commis une faute grave et que je m'apprêtais à le punir.

. . .

Harry, si tu pouvais utiliser des mots qui ne prêteraient pas à confusion . . .

- Excuse-moi, je ne voulais pas . .. C'es juste que . . . Enfin . . .

Je crois que Drago tentait de se trouver une excuse à son comportement.

Je me rapprochai et m'asseyais en tailleur, juste en face de lui.

- Honnêtement, est-ce que j'ai eu l'air de te repousser ?

Il aurait pas pu avoir une prise de conscience plus tard, non ?! J'étais bien là, moi !

Il me fit un sourire soulagé.

- Non.

- Alors, tu reprends ton travail, illico presto, fis-je en lui montrant du doigt mon cou que je lui offrais sur un plateau d'or.

Il m'offrit en retour un grand sourire carnassier et se rapprocha, posa ses mains sur mes hanches et nicha à nouveau son visage dans mon cou pour reprendre son travail.

- JE VAIS L'ETRIPER !
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MessageSujet: Re: L'immense privilège d'être parents [Terminé] L'immense privilège d'être parents [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Fév - 10:40

Suite et fin du chapitre 14

La voix de Gabrielle venait de retentir dans la salle commune et la force de son cri avait été tel qu'il m'avait tétanisé. Ainsi que Draco.

Il se recula et nous échangeâmes un regard inquiet. Ce n'était pas non plus tous les jours que quelqu'un hurlait à qui le voulait qu'il allait étriper une autre personne.

- Je crois qu'on ferait mieux d'aller voir ce qu'il se passe, dit Draco en tirant les rideaux de son lit.

Je le suivis alors qu'il sortait du lit et remarquai qu'il ne restait plus que nous dans la chambre, tous les autres étaient déjà partit faire leurs curieux.

Nous sortîmes de la chambre à notre tour et montèrent les escaliers jusqu'à la salle commune. Là, un étrange spectacle s'offrit à nous.

James et Maxime retenait une Gabrielle visiblement en pleine crise de rage qui menaçait de sauter sur une brunette avec un uniforme de la maison Serdaigle. Je reconnus en cette personne, Carrie Weasley. Tout les autres faisaient cercle autour d'eux, dans l'attente évidente de la suite des évènements.

- James, lâche-moi ! Je vais la tuer !

Bon maintenant au moins, je savais que Gabrielle en voulait à Carrie.

Question : Pourquoi ?

- Écoute, calme-toi et explique nous au lieu de t'énerver pour un rien ! La modéra James.

D'un violent coup d'épaule, elle s'arracha à l'emprise de son frère, et se tourna face à lui, visiblement de plus en plus énervé.

- Tu veux savoir ce qu'il se passe ? Cracha-t-elle d'une telle manière que j'eux l'impression de revoir Draco dans ses mauvais jours. Il y a que les Inséparables ont encore frappés ! Carrie et Christopher savent très bien comment on est arrivé là parce que c'est eux qui en sont à l'origine ! Et ils savent comment nous ramener depuis le début et n'ont rien fait !

Un silence lourd suivit ces paroles. James tourna son regard sur Carrie, totalement effrayé ( la pauvre, je la comprenais tout de même ), et lui demanda d'une voix calme, tout en opposé de sa jumelle :

- C'est vrai ?

J'entendis clairement le bruit de déglutition de Carrie.

- Oui.

James la fusilla du regard alors que Gabrielle lui refaisait face, prête à mordre.

- Mais j'avais dit à Chris que c'était pas bien, se justifia-t-elle de manière précipité, commençant à pleurer. Je lui avais dit qu'on aurait dû vous prévenir tout de suite quand on a compris que c'était de notre faute, mais il a rien voulu entendre, il a dit que c'était drôle et qu'il n'y avait rien à craindre !

- Rien à craindre ?! Hurla Gabrielle. Êtes-vous donc inconscients ou tout simplement stupides ! La Seconde Guerre se déroule en ce moment-même, et vous trouver qu'on a rien à craindre !

James posa une main apaisante sur l'épaule de sa sœur.

- Elle a compris Gaby. Le mal est fait, alors ça ne sert à rien de t'en prendre à elle maintenant. Le mieux à faire à présent, c'est d'aller voir Dumbledore et de lui dire qu'on a trouvé le moyen de rentrer chez nous. On l'a bien, n'est-ce pas ? Demanda-t-il ensuite à Carrie.

Celle-ci hocha vivement la tête.

- Oui. J'ai l'ai gardé avec moi parce que Chris ne veut pas rentrer, il veut rester encore. Mais moi je ne trouve pas ça marrant.

- Donne-la nous, fit Gabrielle en tendant la main dans la direction de la jeune fille.

Carrie glissa sa main dans une de ses poches et en ressortit une espèce de grosse montre à gousset en argent terni qu'elle déposa dans la main tendue de Gabrielle. Celle-ci la ramena près de son visage et l'ouvrit pour mieux la regarder.

- Comment elle fonctionne ? Demanda-t-elle.

- Eh bien, on suppose que la plus grande c'est pour les années, la moyenne pour les mois et la plus petite pour les jours. Au départ, on avait cru que c'était pour les heures, minutes et secondes, mais quand on vu qu'on avait remonté le temps de plusieurs années et avec toute l'école en plus, on s'est dit qu'on s'était peut-être trompé finalement.

- D'ailleurs, pourquoi est-ce qu'il n'y a que les élèves qui ont remontés le temps ? Demanda Maxime à ses frères et sœurs.

- Comment veux-tu qu'on le sache ? Répondirent-ils d'une même voix.

Gabrielle rangea l'objet dans la poche de sa robe et dit à Carrie :

- Va chercher Chris et rejoins nous devant le bureau du directeur. Il faut qu'on discute avec lui.

Sans un regard pour tout ceux qui avaient suivit le débat avec grand intérêt, les trois adolescents sortirent de la salle commune. Maxime ne fit rien de plus que de retourner s'asseoir à sa table et de reprendre ses devoirs, alors qu'un brouhaha indescriptible emplissait la salle.

- Alors . . . Ils vont repartir ? Résumai-je en regardant Draco.

- Il semblerait en effet.

Une chape de tristesse s'abattit sur moi.

Je ne voulais pas qu'ils repartent. Je voulais qu'ils restent encore un peu avec nous.

J'attrapai la main de Draco et la serrai très fort. Il entrelaça ses doigts aux miens et me sourit.

- Tu ne veux pas qu'ils s'en aillent n'est-ce pas ?

Je secouai la tête.

- Alors tu sais ce qu'il te reste à faire si tu veux pouvoir les revoir dans dix-huit ans.

Je lui envoyai un regard surpris.

Mais de quoi est-ce qu'il . . . ?

Oh !

Oooooooooooooh . . .

Je m'empêchai de sourire niaisement. J'en avais très envie, certes, mais d'un autre côté . . . A quoi ça servait ? Ils étaient tous issus d'une potion !

Et là, je paniquai.

Et si j'avais mal compris ? Peut-être que . . .

- Draco, rassure-moi, les enfants, ils sont bien issues d'un chaudron, hein ? Aucun de nous deux les a porté ?

Il me regarda éberlué.

- Bah bien sûr, pourquoi est-ce que tu . . . ?

Il éclata de rire.

Et je résistai à l'envie de lui sauter dessus sauvagement et de lui faire les pires outrages. Merlin, fallait vraiment que l'on se calme, moi et mes foutus hormones.

- Gabrielle ne t'avait pas expliqué ? Me demanda-t-il, une fois son fou rire passé, alors que nous retournions dans la chambre, toujours main dans la main.

- Juste en surface, sans rentrer dans les détails. Elle m'a dit aussi que c'était Rogue qu'allait créer la potion pour rendre service à quelqu'un qu'il appréciait énormément.

- Il y travaille déjà, figure-toi.

Il nous dirigea vers son lit et me força à m'y asseoir, nichant son visage contre ma clavicule, alors qu'il était debout face à moi.

- C'est pour toi qu'il fait cette potion ? Pour que tu puisses un jour avoir des enfants bien à toi ? Devinai-je alors que je caressai ses doux cheveux, geste que j'avais inconsciemment toujours rêvé de faire.

- Oui. Et je dois avouer qu'il a faillit faire une attaque quand il a apprit que j'étais en couple avec toi plus tard et que l'on avait sept enfants ensemble et tout ça grâce à lui, rigola Draco contre mon épaule.

Je souris, imaginant la réaction de Rogue. Et je comprenais à présent un peu mieux, certaines des réflexions des enfants à propos du maître des Potions.

- Harry ?

Étonné, je remarquai que la voix de Draco s'était fait hésitante.

- Oui, quoi ?

- J'ai envie de toi, là, maintenant, tout de suite, souffla-t-il.

J'ouvris de grands yeux surpris.

- Mais je comprends que tu ne sois pas prêt, et je veux que tu saches que je n'entreprendrai rien sans ton accord et que j'attendrai . . .

Il ne termina jamais sa phrase.

Je l'en avais empêcher en l'embrassant sauvagement, détruisant toutes les barrières et les principes que je m'étais fixé. Je n'avais à présent plus qu'une seule envie : faire Draco mien. Et lui appartenir en retour.

Il répondit hâtivement à mon baiser, passant ses mains autour de mon cou alors que je nichai les miennes sur ses hanches. Le baiser se fit un peu plus passionné, plus violent alors que nos langues entamaient le ballet sensuel de tout amoureux qui osent le montrer.

Draco se sépara de moi à regret quand nous nous entendîmes le reste du dortoir pénétrer dans la chambre. Il ne leur jeta même pas un regard et me poussa sur le lit, avant de m'y suivre et de fermer les rideaux auxquels il jeta un sort d'Impassibilité.

Personne ne nous dérangerait, personne ne nous entendrait.

Je me reculai jusqu'aux oreillers auxquels je m'adossai en faisant signe à Draco de me rejoindre avec un grand sourire impatient. Il ne se le fit pas dire deux fois. Ce fut à peine si il ne se jeta pas férocement sur moi, ravisant mes lèvres par la même occasion, ses mains tenant mon visage en coupe.

Notre baiser s'intensifia quand je sentis ses mains s'insinuer langoureusement sous ma chemise, la déboutonnant petit à petit en commençant par le bas, de manière sensuelle et lente. Quand il me l'enleva, il se plaqua contre moi et, torse contre torse, je sentis un frisson envahir mon corps, éclair de plaisir annonciateur de la suite.

Je quittai le doux nectar de sa bouche pour faire glisser mes lèvres le long de sa mâchoire, y déposant de délicats baiser papillons, et fourrai mon visage dans son cou, embrassant fiévreusement son épaule avant de descendre jusqu'au haut de son torse. Il me releva la tête et récupéra mes lèvres des siennes, comme si il était en manque.

Je n'étais donc pas le seul à qui cela faisait un effet pareil.

Ses lèvres quittèrent les miennes à nouveau pour aller emprunter le même chemin que moi précédemment.
Elles passèrent ensuite sur mon torse, s'arrêtant quelques minutes pour taquiner les boules de chair rose en les mordillant, suçant, léchant de manière tout à fait exquise et indécente.

Ses mains, après avoir suivis le même chemin que sa bouche, se posèrent sur le bouton de mon pantalon qu'elles défirent sans aucune difficultés, ne me laissant rien d'autre que mon caleçon d'une chaleureuse couleur rouge sang.

Gryffondor un jour, Gryffondor toujours !

Draco se redressa et sourit, amusé, à la vue de mon sous-vêtement.

- Je ne dirais rien, j'ai le même en vert, confia-t-il en chuchotant, avant que je ne me redresse à mon tour pour happer nouveau ses lèvres, déjà en manque.

Considérant qu'il était beaucoup trop habillé par rapport à moi, j'entrepris de délasser son pyjama et de laisser le tissu couler sur ses jambes, avant qu'il ne s'en débarrasse d'un rapide mouvement de jambes. Je découvris alors qu'il dormait sans sous-vêtements et je pu l'admirer tout à loisir dans sa nudité.

Il était . . . À croquer. Pour ne pas dire un autre mot de beaucoup moins catholique. Mon excitation augmenta d'un cran quand mon regard passa sur son sexe tout aussi droit que le mien, et j'avançai une main câline sur sa joue, embrassant d'un chaste baiser son nez, alors qu'il entreprenait de me défaire de mon seul et unique vêtement restant.

Aussi nu l'un que l'autre, Draco rapprocha nos deux corps d'une pression de la main au creux de mes reins, et un éclair de plaisir parcourut mon corps au moment où nos deux érections se frôlèrent.

Je n'aurais jamais cru que cela puisse être aussi bon. Ce n'était, certes, pas ma première fois, mais je n'avais pas eu non plus quarante amants, et avec les rares que j'avais eu, jamais cela ne m'avait fait un tel effet. Était-ce cela que l'on appelait la magie de l'amour ? Parce que si c'était le cas, j'étais preneur pour Draco jusqu'à la fin de mes jours, voir plus loin encore.

Le dit Draco m'embrassa sur le front en me rallongeant sous lui alors que l'une de ses mains dérivait dangereusement vers le sud, ne laissant aucun doutes sur son objectif final. Il passa délicatement la paume de sa main sur le bout de mon érection et j'haletai bruyamment sous l'assaut de plaisir avec un cambrement inconscient du bassin, réclamant beaucoup plus. Je sentis son sourire ravie quand il m'embrassa, et sa main commença doucement à me caresser, m'arrachant des gémissements que je ne pouvais plus retenir, les mains fortement agrippé à son dos. Je m'abandonnai totalement, les bras en croix, quand il augmenta l'allure et je me laissai aller aux sensations merveilleuses qu'il me faisait ressentir. Je repris tout de même un minimum conscience quand je sentis que j'allai venir, et j' attrapai sa main pour l'empêcher de continuer.

- Prépare-moi, lui chuchotai-je, l'esprit quelque peu embrumé par ses bons soins.

- Vos désirs sont des ordres Monseigneur, me répondit-il.

Je le vis attraper sa baguette, murmurer un sort au niveau de ses doigts, m'arrachant des frissons d'impatience, et il se réinstalla au dessus de moi.

Il cueillit mes lèvres des siennes, glissant sa main entre mes cuisses, jusqu'à titiller mon entrée. Il glissa un doigt en moi, et je me mordis la lèvre inférieur, la légère douleur disparaissant avec le plaisir de le sentir bouger en moi. Un second doigt vint rejoindre le premier, et la aussi la douleur de la pénétration disparut bien vite sous les assauts du plaisir que les mouvements faisaient naître dans mon corps. Voyant que j'haletai, Draco inséra son troisième et dernier doigt, embrassant chastement mes lèvres. Cette-fois-ci, la douleur m'arracha un léger gémissement et la seconde main de Draco revint sur mon sexe, s'efforçant de faire disparaître la douleur par le plaisir, ce qui fut un succès.

- Je vais venir, me dit-il tout contre mon oreille en léchant mon lobe, alors qu'il retirait ses doigts.

Tout ce que je pu penser à ce moment-là, c'était : c'est pas trop tôt !

Sentant son sexe à l'entrée de mon anus, j'eus l'idée subite de faire ça autrement, et d'un coup hanche bien sentit, j'inversai nos places.

Draco me lança un regard étonné quand je me retrouvai assis à califourchon sur ses hanches, mais il ne put rien dire, car je m'empalai immédiatement sur lui. Mon visage dut refléter la même chose que le sien au même moment : un plaisir sans précédent.

Haletant, je ne fis aucun mouvement, m'habituant à sa présence, et le laissant savourer cette entrée en matière plus que plaisante. Les yeux à demi-fermés, Draco me regardait, ses yeux couleur orage assombrit par le plaisir, et je compris qu'il était près pour beaucoup plus. Me redressant totalement, ne le quittant pas des yeux, j'amorçai un mouvement de va et viens délicat et lent, laissant la chaleur s'emparer de nos deux corps et leur laissant le soin de décider quand accélérer et quand aller plus loin.

Rapidement, les mouvements se firent plus pressant, plus langoureux, plus osés, et je criai quand je sentis le sexe de Draco frapper ma prostate, envoyant un éclair de plaisir et une sensation de chaleur bienfaitrice dans tout mon corps. Au delà de mon propre plaisir, j'entendis les gémissements de Draco, dont les mains posés sur mes hanches accompagnaient mes mouvements, et je sentis l'une de ses coquines glisser sur ma jambe avant d'empoigner mon sexe qu'il caressa au même rythme que mes mouvements de bassins.

La tête penché en arrière, ne pensant plus qu'au plaisir envahissant totalement mon corps, je me sentis venir et Draco, pas loin du même état que moi, se redressa, embrassant fiévreusement ma gorge offerte. J'atteignis l'orgasme une seconde avant lui en gémissant fortement son nom, et il me suivit, emporté par les contractions de mon anus sur son sexe.

Essoufflé, toujours assis sur ses hanches et son sexe toujours en moi, je le serrai fortement contre mon cœur, nichant mon visage contre sa gorge. Je sentais les battements son corps aussi précipités que les miens et ses mains jouant tendrement avec mes cheveux.

- Draco, soufflai-je, je crois que j'ai un problème.

- Lequel ? s'inquiéta-t-il immédiatement en reculant mon visage pour me regarder, son front posé contre le mien.

- Je crois que je suis amoureux de toi, lui dis-je avec le plus grand sérieux du monde.

Il parut étonné pendant un dixième de seconde puis il m'embrassa tendrement avant de murmurer tout contre mes lèvres :

- Je t'aime aussi, petit lion.
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MessageSujet: Re: L'immense privilège d'être parents [Terminé] L'immense privilège d'être parents [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeJeu 14 Fév - 20:25

Chapitre 15 : La fin d'une histoire, le commencement d'une autre

Je soupirai de bien-être.

Un réveil tel que celui-ci, j'en voulais bien tous les jours, et plusieurs fois par jour, même si possible.

Draco s'était éveillé avant moi, et il avait entreprit de me réveiller de la plus exquise des manières : en commençant par une certaine partie de mon anatomie qui ne demandait que ça.

Sa main effleurait tendrement mon ventre et l'un de ses doigts mimait l'acte sexuel avec mon nombril, tandis que sa bouche effleurait de temps à autres mes lèvres.

- Réveille-toi petit lion, murmura-t-il tout contre mes lèvres.

Je grognai.

J'étais beaucoup trop bien là où j'étais pour ne serait-ce que penser à m'en aller.

- Harry a encore découché !

J'ouvris les yeux en entendant l'exclamation exaspéré de Blaise.

Le sort lancé sur les rideaux n'était plus en place.

Je croisai alors un regard gris orage et me perdit dans cette merveilleuse couleur. Je relevai légèrement la tête et butinai les lèvres offertes, passant mes mains derrière la nuque de mon amant.

Un frisson parcourut mon corps à cette pensée.

J'avais été l'amant de Draco. Et ça avait été . . . Parfait. Sans rire et sans mentir. La meilleur de toute ma vie, et je comptai bien recommencer.

Draco se recula.

- Il va falloir se lever, chuchota-t-il, Blaise ne va pas tarder à venir me lever.

Je souris.

- Laissons-lui la surprise.

Draco me jeta un regard étonné.

- C'est très Serpentard ça.

- Et alors ?

Il rit, de ce rire dont j'étais complètement dingue, et la fossette qui m'avait attiré dès le premier regard s'offrit à nouveau à moi. Je l'embrassai délicatement, tel un cadeau inestimable, de légers baisers papillon tout doux. Draco gémit. Un son dont j'étais sûr de ne jamais m'en repaître.

- Draco ?

Je lâchai Draco, lui permettant de remonter le drap qui avait glisser jusqu'à nos hanches sur nos deux corps, au moment où Blaise ouvrit le rideau.

BOUM !

Sous la surprise, Blaise avait oublié comment se servir de ses jambes.

J'étouffai mon fou rire sur la clavicule de Draco alors que lui pouffait dans mes cheveux.

- Oh Merlin, balbutia Blaise en se relevant difficilement, je ne m'y attendais pas à celle-là.

Continuant de rire, je me tournai vers lui :

- Il y a quelque chose qui ne va pas Blaise ? Fis-je le plus innocemment du monde.

Il me jeta un regard noir.

- C'est ça, fou toi de moi le griffon, mais je te signale en passant que c'est pas sur moi que ça va jaser dans les couloirs quand James aura prévenu tout le monde de ce qu'il s'est passé cette nuit dans ce lit, fit-il en balançant un coup de pouce par dessus son épaule.

Suivant la direction qu'il me montrait avec un sourire sadique, je découvris James en train de tenter de sortir la chambre discrètement.

Il ne pensait tout de même pas à . . . ?

- James, qu'est-ce que tu fous ?! Beugle Draco en le voyant lui aussi.

Le dit James nous regarda pendant un dixième de seconde semblant peser le pour et le contre puis . . .

- Maxime ! Harry et Draco se sont envoyés en l'air cette nuit ! Cria-t-il assez fort pour mettre au courant toute l'Angleterre.

Le voyant prendre ses jambes à son cou, j'amorçai un mouvement pour le suivre - et si possible le rattraper avant de lentement le dépecer - mais je me senti violemment tirer en arrière et le drap vert du lit me recouvrir jusqu'au menton.

Je jetai un regard étonné à Draco qui me serrait contre lui de manière possessive, bloquant mon dos contre son buste en me tenant fermement par la taille.

- Tu ne crois tout de même pas que je vais te laisser sortir de ce lit nu comme un ver ? Répondit-il à ma question muette. Il n'y a que moi qui est le droit de te voir sans habits.

- Jaloux ? Le taquinai-je.

- Et possessif, termina-t-il avec un regard flamboyant pour Blaise. Alors mon meilleur ami va lever ses fesses et nous laisser nous rhabiller à l'abri des regards indiscrets.

J'étouffai mon rire derrière un sourire amusé alors que Blaise faisait ce que lui disait Draco.

- De toute façon, je suis hétéro Dray, alors je ne vois vraiment pas ce que tu crains venant de ma part, fit-il avec un haussement d'épaules avant de refermer le rideau derrière lui.

Je levai légèrement la tête pour observer Draco . . . À l'envers.

Comme ça aussi il était beau.

- Je veux bien m'habiller, mais pour ça il faudrait déjà que tu me lâches, lui dis-je en souriant.

Il me regarda, tout sérieux et me demanda quelque chose à laquelle je ne m'attendais vraiment pas :

- Tu penses vraiment être amoureux de moi ?

Je me redressai et me mis correctement face à lui, avant d'attraper son visage entre mes mains et de l'embrasser tendrement.

- Non, Draco.

Il parut déçu.

- J'en suis sûr, fis-je en frottant mon nez contre le sien.

Un sourire grand comme le monde illumina son visage et il agrippa sauvagement mes fesses avant de m'embrasser possessivement.

- Merde les gars, grouillez-vous ! Cria Blaise. Je vous rappelle qu'on a cours aujourd'hui et ce n'est pas parce qu'Harry nous quitte ce soir que vous allez en crever, non plus !

J'abandonnai la bouche de Draco, lui arrachant un gémissement de protestation, le paroles de Blaise faisant leurs petits bonhommes de chemins en moi.

Il disait vrai, je quittais le dortoir des Serpentard le soir-même, après les cours. Dans la journée, toutes mes affaires seraient de retour chez les Gryffondor.

J'avais maintenant encore moins envie que la veille de partir, ce qui n'était pas peu dire.

- Veux pas que tu t'en ailles, grogna Draco en m'embrassant à nouveau.

Quand je disais qu'il était accro !

- Moi non plus, mais je n'ai pas le choix.

Je l'embrassai à mon tour.

Bon d'accord, moi aussi j'étais accro !

- On se verra pendant et en dehors des cours de toute façon, continuai-je. Et on s'aménagera des moments rien que pour nous, lui promis-je dans un souffle avant de l'embrasser sur le front et de me lever.

Il grogna pour la forme et partit lui aussi à la recherche de ses - pardon - son vêtement.

Ayant récupéré mes affaires et les ayant revêtit, je courus jusqu'à la salle de bain sous les regards goguenards de la chambre et refermai la porte au moment où Draco dit :

- Le premier que je vois à reluquer mon mec n'aura jamais la chance d'avoir des enfants.

J'étais déjà sous la douche au moment où Draco pénétrait à son tour dans la salle d'eau.

- Un coup de main ? proposa-t-il d'une voix perverse, et j'imaginai assez bien son sourire lubrique.

- Si tu veux être en retard au cours de Rogue, lui répondis-je avant qu'il ne jure contre un certain professeur de potions et qu'il n'entre dans sa propre cabine.

Un quart d'heure plus tard, nous étions prêt et venions de rejoindre la table des Serpentard . . . Dont le nuances de verts étaient envahis de rouge.

- OUAIS ! BRAVO !

Pour la discrétion, on repassera.

A notre entrée, nos sept enfants s'étaient levés en nous applaudissant, accompagnés de Zach, Sarah, Nicolas et Rachel. Ah oui, et Blaise avec un temps de retard.

Vu la tête de Draco à ce moment-là, je me demandais si nos enfants auraient la chance de survivre à leur visite dans notre temps.

Fallait dire aussi pour sa défense que tout Poudlard s'était retourné vers les enfants . . . Puis sur nous. Fallait pas non plus être une lumière pour comprendre ce qu'il s'était passé entre nous.

Curieux, je coulai un regard vers Rogue alors que nous nous approchions de la table. Celui-ci nous regardait avec fatalité, sa fourchette touillant ses œufs brouillés. Quand il remarqua que je le regardais, il eut un comportement étonnant - et un peu flippant - : il me sourit. Même si c'était brièvement et un micro-sourire qui avait échappé à tous les autres, il m'avait sourit. A moi !

Je me pinçai.

Aïe !

Bon d'accord, je ne rêvais pas.

- Je le savais, James, je le savais ! Fit Gabrielle en nous voyant arriver et nous installer.

- Ouais, répondit son frère, blasé. T'as surtout de la chance de pouvoir les féliciter avant que l'on ne parte.

J'avalai de travers la portion de clémentine que je venais de mettre dans ma bouche.

- Quoi ?! Crossai-je difficilement.

Je regardai alternativement tous les visiteurs de notre table. Chacun d'eux évitaient mon regard, comme ceux de mes camarades, qui regardaient eux aussi leurs enfants d'un air perdu. Je fixai alors mon regard sur Gabrielle.

- Vous . . . Repartez ? Demandai-je, difficilement.
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MessageSujet: Re: L'immense privilège d'être parents [Terminé] L'immense privilège d'être parents [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeJeu 14 Fév - 20:25

Suite et fin du chapitre 15
- Oui, fit-elle avec un sourire triste. Après le petit-déjeuner.

Mon cœur s'arrêta de battre le temps d'une seconde et je me sentis blêmir violemment.

- Non, soufflai-je.

Je ne voulais pas qu'ils s'en aillent, je m'étais habitué à leur présence, à leurs rires, leurs sourires, leurs sautes d'humeurs, leurs querelles de fratries. Ils étaient mes enfants, et en aucun cas je ne voulais les laisser repartir.

Je sursautai quand James tapa violemment du poing sur la table.

- Et voilà, je savais que ça arriverait ! Tonna James.

Gabrielle calma son frère d'un simple avertissement des yeux. Je sentis la main de Draco encercler la mienne avant de la serrer doucement, me montrant ainsi son soutien.

Je me tournai vers lui. Lui aussi paraissait triste.

- Harry, fit Gabrielle, attirant mon regard sur elle. Il faut que tu comprennes que nous ne sommes pas tes enfants. Tu ne nous as pas vu naître, ni grandir. Ce sont nos pères qui ont eus cette infime honneur. Toi, tu nous reverras plus tard, tu auras la joie de nous voir grandir, faire des bêtises, nous battre. Tu nous verras naître, les uns après les autres. Tu vivras heureux avec Draco. Tu sais qu'on ne peut pas rester, cela changerait beaucoup trop de choses. Et dis-toi que quelque part, dans le futur, un Harry Potter de trente-sept ans attends impatiemment que ses enfants lui reviennent, qu'il est impatient de pouvoir à nouveau les serrer contre son cœur, de pouvoir former à nouveau cette famille qu'il a mis tant d'année à construire. Tu ne voudrais pas faire souffrir ce Harry-là, n'est-ce pas ?

Ma gorge était noué. Le nœud était très serré et mes yeux me piquaient désagréablement.

Mais j'hochai vivement la tête, comprenant ce qu'elle voulait dire.

Alors, elle me sourit, d'un sourire que je n'avais encore jamais vu sur elle. Le sourire de Draco. Celui que j'aimais tant.

- Profitons de ces derniers moments ensemble, dans la joie, dit bien haut Gabrielle, s'attirant des acclamations enthousiastes.

A travers mes yeux embués, je lui rendis son magnifique sourire et Draco m'attira contre lui avant de m'embrasser sur le front, à l'endroit même de ma cicatrice.

- A l'instant même où Severus m'apprendra que la potion est prête, on met le premier en route, me jure-t-il au creux de l'oreille.

Je le regardai et il embrassa doucement me paupières, y effaçant les derniers vestiges de ma tristesse.

Mon avenir, je le construirai avec lui, et ce sera avec lui que j'élèverai les merveilleuses personnes qui nous entouraient.

Plus joyeux qu'à mon arrivée à leur table, je participai à la discussion animée qui secouait la table des vert et argent. Sous les éclats de rires de l'assemblée, les enfants racontaient divers anecdotes qui leur étaient arrivés, avec ou sans leurs parents.

Je les suivit bien vite, oubliant ma tristesse et me mit à raconter avec l'aide d'Hermione et Ron, les diverses aventures qui nous étaient arrivés. Les enfants, ainsi que les autres qui ne connaissaient pas un quart de ce qu'on leur racontait, furent vite pendu à nos lèvres, quémandant toujours la suite de nos récits.

Nous ne dépassâmes malheureusement pas le troisième année, où j'avais rencontré Sirius et Remus.

Le professeur Dumbledore se leva réclamant l'attention de tout le monde.

- Ce fut avec un grand honneur que nous avons accueillit avec surprise parmi nous, nos visiteurs. Ils ont été une bouffée d'espoir et de joie durant ces temps de douleur, et nous les remercions pour cette évasion qu'ils ont su nous procurer par leur simple présence. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et il est à présent temps pour eux de rejoindre leur époque et leurs familles. Mes chers enfants, visiteurs venus de loin, Poudlard tout entier se joint à moi pour vous souhaiter un bon voyage de retour.

Il leva son verre en direction de la salle avec un léger sourire, et tout le reste de la salle fit de même en leur souhaitant un bon voyage.

Il y eut alors un immense brouhaha quand ils se levèrent chacun à leur tour.

James, Gabrielle, Maxime, Narcissa, Jennifer et Thomas se regroupèrent autour de Draco et moi, et ce fut dans une immense accolade que nous leur souhaitâmes un excellent retour.

- Dites, vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi certains d'entre nous portaient le nom de Potter et les autres celui-là Malefoy ? Nous demanda subitement Thomas.

Draco et moi échangeâmes une œillade surprise.

- Non, tiens, s'exclama Draco. Alors, quelle en est a raison ?

Thomas nous fit un sourire éblouissant, bien loin de sa timidité habituelle et dit :

- Aucune ! Notre vrai nom de famille est Potter-Malefoy !

Les enfants éclatèrent de rire devant nos visages abasourdis.

- On a séparé nos noms, histoire de ne pas vous faire subir un choc pareil à celui de Severus quand il l'a su, expliqua Gabrielle. Quand il l'a apprit le jour de notre arrivée, j'ai bien cru qu'on l'avait tué avant l'heure.

Je souris en imaginant assez bien la scène.

J'aurais voulu être une petite souris pour le voir à ce moment-là !

- On doit y aller, fit James en regardant la troupe qui se formait au centre de la Grande Salle.

Alors tous les six s'avancèrent pour rejoindre le centre et Zach et Sarah prirent leurs places pour nous dire adieu.

- Au fait, surtout ne soyez pas trop en colère après le petit Zachary de neuf ans qui cassera la reproduction miniature de votre danse à l'ouverture du bal de votre mariage. Il ne le fera pas exprès, nous dit Zach avec un léger sourire contrit.

- Si il le casse, il le paye, répondit Draco pince sans rire. Surtout quelque chose avec une aussi grande valeur sentimentale.

- Alors, surveillez-le étroitement, nous fit Zach avec un grand sourire, entraînant sa cousine à sa suite qui nous envoya un baiser du bout des doigts.

Blaise, Ginny, Hermione et Ron nous rejoignirent, alors que nous étions debout, tout au bout de la table des Serpentard, prêts à voir le départ de nos enfants.

- Ils vont beaucoup me manquer, soupira Hermione.

- A nous tous, fit Blaise, avec un léger sourire triste. Mais au moins, ils sont la preuve que ce qu'on vit aujourd'hui prendra fin dans un avenir proche.

Hermione, Ron et moi échangeâmes une œillade complice à ces paroles. Nous savions tous trois que cela signifiait que j'allai finir par accomplir la prophétie.

Draco me serra étroitement contre lui.

Lui aussi à présent, connaissait les risques que j'endurais. Mais il ne savait pas encore tout, et je me promis de tout lui dire dans les plus brefs délais, de tout lui raconter sur moi, rien ne lui cacher. Il était en droit de savoir.

- Tout le monde est prêt ? Hurla Gabrielle.

Personne ne lui répondit, mais cela lui suffit.

Je la vis trifouiller la montre en argent, et mon estomac se noua, alors que Draco crispait sa main sur ma hanche.

- Adieu 1997, Bonjour 2017 ! Cria Zach en levant un poing victorieux dans les airs.

La troupe de visiteurs éclata de rire . . .

. . . Et ils disparurent.

Un grand silence suivit leur départ subit.

Et j'entendis Hermione tenter de réprimer un sanglot.

Tout le monde se tourna vers elle, alors que Ron caressait son dos pour la calmer.

- Je veux un bébé, maintenant ! Asséna-t-elle en suppliant Ron du regard.

Celui-ci prit une intéressante couleur rouge tomate qui fit exploser la Grande Salle de rire.

Nos vies reprenaient à présent leur cours . . . Avec des changements appréciables.

Je me tournai vers Draco et l'embrassai passionnément.

A dans vingt ans les enfants !
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MessageSujet: Re: L'immense privilège d'être parents [Terminé] L'immense privilège d'être parents [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeJeu 14 Fév - 20:29

Et comme je ne suis pas méchante, je vous met l'épilogue dans la foulée ! : :^^/: :

Epilogue : Retour chez nous

La Grande salle était vide, en contraste direct avec celles qu'ils venaient de quitter. Une seconde auparavant, Zach hurlait alors que les autres élèves les regardaient partir. A présent, la table des professeurs, ainsi que celles des quatre maisons étaient vides.

- A ton avis, on est à la bonne date ? Demanda James à sa jumelle.

- Je pense, oui. A moins que Carrie et Chris ne se soient trompés dans leur suppositions, ce qui m'étonnerait.

Gabrielle ne put aller plus loin, car des voix retentirent de l'autre côté des grandes portes fermés.

- Vous êtes totalement inconscients ! Cria une voix grave.

Gabrielle sourit en reconnaissant la voix de son papa.

Et des larmes commencèrent à fleurir sur le bord de ses yeux.

Ils étaient rentrés, ils étaient chez eux.

- Harry, calme-toi, nous devons prendre notre mal en patience. Et je suppose qu'il n'y a pas moyen de savoir où est-ce qu'ils sont et comment les faire revenir ?

Cette voix-là, calme et posé, était celle d'Hermione Weasley.

Cela faisait tellement bizarre de penser que quelques minutes avant, ils serraient contre eux les mêmes personnes mais avec vingt ans de moins.

- Non, seul l'objet qu'ils ont peut les ramener. Si ils ont compris à quoi ça servait.

La voix contrite appartenait à Fred Weasley.

Gabrielle savait qu'il avait toujours eut un peu peur de l'épouse de son plus jeune frère.

- Alors, on peut les tuer, nous n'avons pas besoin d'eux ? Proposa une autre voix, froide, mais non sans sentiments.

Celle du Père de Gabrielle.

- Je pense que l'on peut arrêter de les espionner, et leur montrer que nous sommes de retour, non ? Proposa Maxime.

Gabrielle hocha vivement la tête.

Elle sortit sa baguette et d'un mouvement ample, suivit d'un alohomora informulé, elle ouvrit en grand les portes de la Grande salle, qui cognèrent contre les murs dans un fracas assourdissant.

De l'autre côté, Hermione, Harry, Draco, ainsi que bon nombres d'autres parents d'élèves faisaient face à deux Fred et Georges Weasley qui n'en menaient pas large. Les mouvements inattendus de la porte les fit tous se retourner vers la pièce.

Un silence lourd flotta.

Gabrielle décida qu'il était temps que quelqu'un dise ou fasse quelque chose.

- Nous revoilà ! Clama-t-elle d'une voix forte avec un mouvement ample des bras et un immense sourire heureux.

Le premier à réagir fut Harry, qui se précipita sur ses enfants afin de tous les serrer contre lui en même temps, vite rejoint par Draco, qui en fit moins cependant, se contentant de leur faire un sourire encore plus grand que Gabrielle précédemment. Il fallait dire pour sa défense que son époux ne lui laissait pas vraiment l'occasion de faire plus.

Bien vite, le reste des adultes adoptèrent le même comportement, et la Grande salle fut envahis d'embrassades, d'accolades, de cries de joies, et de pleurs.

Gabrielle réussit enfin à s'échapper de l'étreinte de son papa et se tourna vers son Père, qu'elle serra très fort contre elle. Draco lui rendit bien vite son étreinte.

- Nous avons eu très peur, murmura Draco à sa fille. Nous ne savions pas du tout où vous étiez.

Gabrielle, se recula, étonné.

- Quoi ?! Comment ça vous ne saviez pas ? Mais pourtant . . .

Elle ne put aller plus loin car elle fut soudain soulevé du sol par une force colossale et elle éclata de rire quand elle reconnu son frère aîné.

- Sirius, espèce de véracrasse, repose-moi ! Fit-elle en tentant de se soustraire de la poigne de son frère.

Il lui obéit, et Gabrielle le vit se précipiter sur les jumelles qui s'enfuirent en hurlant à la vue de leur frère.

- Gaby !

L'interpellé se retourna en reconnaissant la voix soulagé qui retentit.

Un jeune homme de l'âge de Sirius, les cheveux bruns attachés en catogan et le regard vert pâle resplendissant de joie et de soulagement se précipitait sur elle. Il la prit dans ses bras et Gabrielle lui rendit son magnifique sourire.

- Fabien ?! Mais qu'est-ce que tu fais-là ?! S'exclama-t-elle, éberlué.

- Quand j'ai su ce qu'il s'était passé, j'ai quitté les cours et je suis venu directement ici, lui apprit-il. Est-ce que tu vas bien ?

Posant sa question, il avait prit son visage en coupe dans ses mains et la scruta avidement.

- Parfaitement bien, répondit-elle avant de poser ses lèvre sur les siennes en un baiser furtif mais doux.

Gabrielle se recula à temps pour voir son papa empêcher son Père de sauter sur Fabien. Ce dernier avait toujours eu du mal à accepter que sa fille puisse avoir une relation aussi sérieuse avec le fils aîné de Charlie Weasley. Allez savoir pourquoi !

- Ils ont tous l'air d'aller plutôt bien, marmonna une voix.

Gabrielle se tourna vers l'homme aux cheveux noirs qui se dressait aux côtés de James.

- Bonjour Oncle Sev' !

Ledit Oncle Sev' marmonna un truc à propos d'écartèlement en la fusillant du regard et s'avança vers lHarry et Draco.

- J'ignore où est-ce qu'ils ont étés - ou plutôt quand ils ont étés, mais ils sont en parfaite santé, tous autant qu'ils sont.

Gabrielle fronça des sourcils, échangeant des regards surpris avec ces frères et sœurs.

- Pourquoi tu dis ça, Severus ? Demanda Maxime. Vous savez tous parfaitement où est-ce que nous étions !

- Et comment pourrions nous? Demanda Harry d'un ton éberlué, sa main encerclant celle de Thomas. Nous ne vous avons pas suivit à ce que je sache !

Leurs regards se firent de plus en plus perdus.

- Quoi ?! S'exclama Jennifer. Mais voyons, nous avons voyagés jusqu'à votre septième année !

- Même que c'est grâce à nous que vous êtes tombés amoureux l'un de l'autre ! Compléta Narcissa.

- Attendez ! Vous ne vous en souvenez pas ? Fit Gabrielle.

Harry et Draco secouèrent la tête.

Gabrielle en fit tombé sa mâchoire, échangeant un regard effrayé avec son jumeau.

Mais qu'est-ce que c'était que ce bordel ?!

Bon, je tiens tout de même à préciser qu'une suite est en projet, alors ne vous étonnez pas de la fin peu orthodoxe de cette fic. : :^^/: :
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L'immense privilège d'être parents [Terminé]

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